Il est vingt-deux heures, c’est l’heure des chicanes.


C’est souvent de l’intérieur que viennent les critiques les plus virulentes. L’un des pays qui a le plus fait pour le développement de l’automobile et de la culture qui y est liée, les Etats-Unis, est aussi celui de James J. Flink, auteur de The Car Culture, un livre publié en 1975.


Dans cet ouvrage, cet universitaire écrivait : « les problèmes d’énergie et d’environnement sonnent le glas de la culture automobilistique. Cette culture et ses valeurs ne sont plus soutenables. Nous vivons la fin de l’automobilité. Nous allons voir l’émergence d’un autre futur, caractérisé par de véritables communautés et par une démocratie élargie, libérée du matérialisme, de la possessivité, de la fuite en avant et de l’exploitation que la culture automobile a encouragé ».


Presque 30 ans plus tard, il semble que la prédiction ne soit pas encore tout à fait sur le point de se réaliser.




Pour plus de détail, je renvoie à l’article de Rémy Prud’homme, intitulé La haine de l’automobile, dans les Cahiers de médiologie n°12.