Mercedes Classe E
Dates clés
- Commercialisation : juillet 1995 à avril 2002 (jusqu'en mars 2003 pour la version break) - Retouches de carrosserie (à l'avant) : septembre 1999 - Versions diesels CDI : juillet 1998 en 4 cylindres (200/220 CDI), septembre 1999 en 5 et 6 cylindres (270/320 CDI).
En bref
Toujours très recherchée en occasion, cette berline statutaire continue, malgré son âge, à se négocier cher. Auréolée d'un prestige certain et d'une réputation de solidité à toute épreuve, elle s'avère particulièrement onéreuse en diesel. Réelle compensation : elle offre une grande endurance mécanique. Mais les incidents, notamment électroniques, ne sont pas rares. Et certaines versions peuvent manquer de fiabilité.
Caradisiac a aimé
- L'habitabilité
- Le confort
- L'insonorisation
- La tenue de route
- Le rayon de braquage
- La finition
- La sobriété des diesels CDI
Caradisiac n'a pas aimé
- Les sièges fermes
- La sensibilité au vent latéral
- Les diesels sans turbo de début de carrière
- Les moteurs essence 4 cylindres peu séduisants
- Les boîtes manuelles peu plaisantes
Nos versions préférées
- 320 PRESTIGE
- II (2) 270 CDI AVANTGARDE
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- Son habitabilité : élevée, largeur aux coudes appréciable.
- Sa suspension : confortable.
- Son insonorisation : assez soignée.
- Sa tenue de route : équilibre correct, système antidérapage (ESP) présent sur presque toutes les versions, antidérapage de série dès le début de carrière.
- Son freinage : puissant.
- Sa sécurité : très bien étudiée, surtout pour un modèle de cette génération. Lles équipements qui sont utiles à la protection des occupants en cas de choc sont présents de série, indépendamment du niveau d’équipement.
- Son poste de conduite : implantation rationnelle de toutes les commandes.
- Sa finition : flatteuse et vieillissant bien.
- Son rayon de braquage : étonnamment court ; un atout pour la ville.
- La sobriété des CDI : consommation vraiment basse. Autonomie élevée.
Ce qui peut faire hésiter
- Sa sensibilité au vent latéral : excessive, avec de possibles écarts de trajectoires lors de rafales.
- Ses sièges : plutôt fermes ; et ceux de l'avant manquent de maintien latéral. De série, garnissage austère (tissu sombre).
- Son volant : diamètre un peu trop grand.
- Les diesels sans turbo : les 220 et 300 D sont peu performantes et malgré cela plus gourmandes que les Cdi qui les remplaceront.
- Ses boîtes de vitesses manuelles : elles offrent une commande peu plaisante.
- Ses moteurs à essence 4 cylindres : peu séduisants de fonctionnent et pâtissant de sonorités déplaisantes.
Budget
Achat / Cote :
Surcote chronique et importante sur les diesels, surtout pour la génération la plus récente (CDI). Prix affichés d'autant plus démesurés que les kilométrages sont souvent très élevés. Sur ces modèles, attention aux compteurs truqués (kilométrage diminué)
Consommation :
Grande sobriété en CDI. Autres versions diesel dans la moyenne. Versions essence assez gourmandes (surtout 6 cylindres et plus encore 8 cylindres).
Assurance :
Assez chère
Prix des pièces :
Pour les pièces d'usure courante, tarif peu élevé par rapport à ce qu'on pourrait craindre de la part de Mercedes (plaquettes et disques de frein,…) : pas d'excès notoire. Pour les pièces de rechange "lourdes", ou les pièces de carrosserie, tarifs élevés.
Entretien :
Révisions tous les 15 000 à 20 000 km (et tous les ans au maximum si le kilométrage limite n'a pas été atteint). Pas de courroie de distribution sur les moteurs (chaîne de distribution, pas de remplacement périodique nécessaire).
Fiabilité
Description :
Bonne conception de départ et réelle solidité mécanique. Durée de vie élevée des organes vitaux et des pièces d'usure. Très peu de pannes graves à redouter sur la plupart des modèles. Mais quelques soucis à l'usage, variables suivant les versions et également les années de construction.
Pannes lourdes ou immobilisantes :
- Tôlerie. Vieillissement à examiner de près : sur quelques modèles 1996 à 2001, la rouille peut attaquer le bas des portières au bout de 4-5 ans ; avant achat, vérifiez soigneusement les bas de portes, ainsi que la tôle sous les caoutchoucs de portières. N'hésitez pas à soulever ces joints, et à vous pencher pour scruter le bas des portières, car l'apparition de corrosion est insidieuse.
- Moteur diesel 220 D. Sur les 220 D (surtout modèles 96), casse systématique de la pompe d’injection (Lucas), parfois dès 60 000 km. Réparation : 400 à 700 € ; remplacement : 2 000 €.
- Moteurs diesels CDI. Possibles incidents sur les injecteurs et/ou la pompe d’injection, en particulier sur les modèles 1998 à 2000. Remplacement : 400 à 500 € (injecteurs), 800 à 1 100 € (pompe).
- Moteur diesel 320 CDI. Sur ces versions jusqu’en sept. 2000, pompe d’injection défaillante à partir de 40 000 km ; peut endommager les injecteurs. Remplacement : 1 200 €.
- Refroidissement des moteurs diesels. Sur quelques diesels de 1996 à 1998, refroidissement parfois défaillant à partir de 150 000 km ; dû à un défaut d’entraînement du ventilateur moteur (viscocoupleur) ; risque de surchauffe moteur. Remplacement : 350 €.
- Boîtes de vitesses mécanique. Plus de vidange préconisée par Mercedes ; mais risque de détérioration à partir de 150 000 km ; vidange préférable tous les 120 000 km.
- Boîtes de vitesses automatique. Quelques défaillances également de la boîte automatique, à partir de 100 000 km. Remplacement : 3 300 €.
Autres pannes ou faiblesses :
- Moteur diesel 290 TD. Sur les 290 TD de 1996-1997, trous à l’accélération, risque de surchauffe moteur (rétrécissement du conduit d’air entre calandre et filtre). Sur les 290 TD de 1996 à 1998, catalyseur faible. Sur les 290 TD en général, défaillance de pompe d’injection et incidents en général bien plus fréquents que sur les autre diesels.
- Courroie d'accessoires des moteurs diesels. les diesels de 96 à 98, dégradation du galet tendeur de courroie d’accessoires.
- Moteur 4 cylindres essence. Quelques soucis de capteur de vilebrequin. Symptôme : fonctionnement irrégulier du moteur.
Aspect extérieur :
- Optiques avant. Sur de nombreux modèles fabriqués jusqu'en décembre 1999, tendance au noircissement de la surface des phares (en polycarbonate) ; se manifeste au bout de 4-5 ans.
- Ampoules avant. Sur les modèles 1996-1997, mauvaise résistance des ampoules de veilleuse et de code ; souvent dû à un problème de douille et d'alimentation électrique ; le remède nécessite la modification du circuit d’alimentation électrique des optiques avant.
- Phares au Xénon. Sur les modèles 1996-1997 avec éclairage au Xénon, risque d’explosion des ampoules en utilisation prolongée par temps froid.
- Ampoules arrière. Sur les modèles fabriqués jusqu’en février 97, risque de panne des feux AR, surtout à gauche ; dû à une défaillance de la platine d’alimentation (circuit électrique imprimé) ; remède : platine à remplacer.
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- Perturbations électroniques. Sur les modèles fabriqués à partir de 2000, fort accroissement des ennuis d'origine électroniques ; affecte les aides à la conduite et peut placer en mode “secours” le moteur (la vitesse se voit plafonnée à 110-120 km/h) et la boîte de vitesses lorsqu'elle est automatique (seuls les 3 premiers rapports passent). Sur les modèles 96 à 98, perturbations électromagnétiques par les téléphones portables. Sensibilité également marquée aux perturbations électromagnétiques de l'environnement traversé.
- Vitres électriques. Grincement des vitres avant à la remontée en cas d’humidité.
Rappel de rectification en concession :
- Freinage. Sur les modèles avec amplificateur de freinage (BAS) fabriqués entre avril et juillet 97 : risque d’accroissement inopiné de la puissance de freinage. Dû à un capteur trop sensible. Rappel et rectification des autos en août - septembre 97 par les concessionnaires. 5 550 voitures en France, 176 000 voitures au total.
Après-Vente :
Meilleures versions
En essence : 320 PRESTIGE
En diesel : II (2) 270 CDI AVANTGARDE
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