Maxi-fiche fiabilité : que vaut la Toyota Yaris 3 en occasion ?
Dates clés
- Date de commercialisation : septembre 2011
- Version hybride en juin 2012
- Restylage en septembre 2014 (face avant, feux, planche de bord)
En bref
La Toyota Yaris est la plus française des japonaises. Et depuis longtemps, sachant que sa production a commencé à Onnaing près de Valenciennes dès 2001. Elle a longtemps bénéficié d'une réputation de fiabilité presque surnaturelle. Réputation parfois usurpée concernant la seconde génération. Ceci dit, elle est toujours restée fréquentable. La troisième génération, dont il est question ici, a fait ses premiers tours de roues en septembre 2011. Elle a gagné en qualité de fabrication, en équipement, en habitabilité mais a perdu en aspects pratiques avec la disparition de nombreux rangements, et surtout de la si pratique coulissante, qui permettait de faire varier le volume de coffre, à l'avantage des passagers ou des bagages.
Elle adopte par contre, en plus de deux moteurs essence et d'un diesel, une motorisation hybride. Cette dernière lui donnera un avantage concurrentiel certain sur de nombreuse concurrente, car elle pouvant ainsi bénéficier d'un gros bonus écologique et revenir aussi peu cher à l'utilisation qu'un diesel. Et son utilisation en milieu urbain est un régal. En dehors, l'agrément est moindre.
En occasion, elle est bien présente, à des tarifs pas forcément donnés, mais souvent justifiés
Caradisiac a aimé
- Le rapport encombrement/habitabilité très favorable
- Le volume de coffre
- L'équipement
- La vivacité
- Le choix hybride
Caradisiac n'a pas aimé
- Le confort
- Les rangements moins nombreux
- L'insonorisation légère
- La banquette coulissante disparue
- La direction avant restylage
Nos versions préférées
- III 90 D-4D STYLE 3P
- III HYBRID 100H DYNAMIC 5P
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- Le rapport encombrement/habitabilité : la Yaris est courte pour une citadine polyvalente (3,89 m) mais présente une belle habitabilité aux places arrière.
- Le volume de coffre : encore une fois, malgré la petite taille, il est logeable avec 286 litres.
- L'équipement : dès le premier niveau de finition Active, tous les équipements de sécurité active et passive sont là, et quelques équipements de confort, ensuite, le deuxième Niveau Dynamic est complet.
- Vivacité : la Yaris est vive et agile en ville. Son gabarit lui permet de se faufiler avec aisance.
- Le choix hybride : il est rare dans la catégorie (avec la Honda Jazz) mais se défend complètement. En essence, il est même le meilleur.
Ce qui peut faire hésiter
- Le confort : suspensions et sellerie sont fermes, cela peut rebuter.
- Les rangements : beaucoup ont disparu entre la deuxième et cette troisième génération. Du coup c'est juste…
- L'insonorisation : elle est légère, rien à voir avec une Clio ou une Polo.
- Banquette coulissante : elle aussi a disparu, c'est dommage (en cause, l'emplacement réservé aux batteries de la version hybride).
- La direction : peu précise en tenue de cap et au feeling désagréable. Du (beaucoup) mieux au restylage.
Budget
Achat / Cote :
Les pris affichés en neuf par la Yaris ont de quoi faire peur. Mais ramenés à motorisation et niveau d'équipement équivalent chez la concurrence, elle était et reste finalement très compétitive, d'autant que la garantie est de 3 ans. En occasion, les cotes sont soutenues. Ainsi, le premier prix en essence, pour un modèle de 2011 qui affiche 50 000 km est de 7 500 €, en diesel le premier prix pour le même âge et 60 000 km est de 8 000 €. Les moins chères des hybrides sont affichées à 11 000 euros pour 50 000 à 70 000 km.
Consommation :
En essence, c'est correct sans plus, le diesel ne fait pas partie des plus sobres mais sans faire hurler non plus. La performance est à chercher du côté de la version hybride, qui ne consomme pas beaucoup plus que le diesel en ville.
Assurance :
La Yaris se cale sur la moyenne de la catégorie au niveau des primes d'assurance. Elle reste moins chère que les citadines allemandes et est au niveau des françaises (Clio, 207/208, C3). Pas de mauvaises surprises en tout cas.
Prix des pièces :
La tradition est malheureusement respectée. Les pièces détachées sont chères. Amortisseurs, plaquettes, disques, embrayage sont en moyenne bien plus chers que chez les concurrentes. Seuls les consommables de filtrage (air, huile, habitacle) arrivent à contenir les prix. Soyez-en conscients.
Entretien :
L'entretien se fait tous les ans ou tous les 15 000 km. Selon les concessions, les forfaits sont assez chers. Il n'est pas rare de dépasser les 300 € une fois sur deux. On se rattrape avec l'absence de courroie de distribution (ce sont des chaînes) qui permet d'économiser sur cette opération coûteuse.
Fiabilité
Description :
En termes de fiabilité pure, la troisième génération reprend les bonnes habitudes de la première. À savoir des soucis peu nombreux, pas trop graves, et le plus souvent non récurrents. Les plaintes des propriétaires se font donc rares à ce chapitre. C'est une bonne chose pour la tranquillité d'esprit.
Pannes lourdes ou immobilisantes :
- Sur 1.4 D-4D. Quelques cas, heureusement rares de casse du bloc moteur autour de 100 000 km. La marque traîne des pieds pour prendre en charge un pourcentage décent des factures. Pour 100 000 km il faut exiger 70 % de participation., et ne pas transiger en dessous de 50 % accordés.
- Boîte de vitesses. Toujours sur 1.4 D-4D, quelques rares cas de boîte de vitesses cassée, parfois dès 50 000 km. Plus souvent, difficultés de passage des rapports, blocage de la boîte. Nécessite des réglages de tringlerie ou des remplacements de synchros.
Autres pannes ou faiblesses :
- Embrayage. Sur le diesel essentiellement, bruits et craquement en provenance de l'embrayage. Quelques cas de remplacements prématurés sont signalés (avant 50 000 km) sur le 1.0 69 ch également.
- Vibrations. Sur le 1.4 D-4D uniquement, de nombreux propriétaires ont constaté des vibrations très importantes en reprise sous les 2 000 tours/min en 5e et 6e. Pas de solution, il faut éviter les sous-régimes.
Aspect extérieur :
- La peinture semble assez fragile aux impacts, sinon rien à signaler à ce chapitre.
Finition intérieure :
- Bruits parasites. C'est un classique, mais quelques bruits parasites peuvent se faire entendre, selon les modèles, qui ne sont pas tous logés à la même enseigne.
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- Rien à signaler à ce chapitre. Quelques bugs du système Touch and go, résolus par des reprogrammations, de façon épisodique.
Meilleures versions
En Hybride essence élec : III HYBRID 100H DYNAMIC 5P
En Diesel : III 90 D-4D STYLE 3P
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