D’abord pour créer la confiance. Car nous sommes entre particuliers. Réponse ? Grâce au volontariat et sans doute une sacrée dose de persuasion encouragée par la présence d’un boitier électronique. Installé par des professionnels, c’est lui qui est le sésame. Doté d'un système antivol et d'un dispositif de géolocalisation, il est promet de s’adapter à 80% du parc automobile français qui entre dans l’ère du Drivy Open.
C’est ainsi que s’appelle le nouveau service. "On a essayé de tout automatiser", explique Raphaël Korach, chef de projet recherche et développement chez Drivy. La pénétration des smartphones, la mise au point de logiciels capables de gérer des services d'autopartage avec souplesse et la mise en place possible ont permis à cette idée, au départ un peu folle de supprimer l'étape d'une rencontre entre le locataire et le propriétaire pour la remise des clés, de devenir une réalité.
Quelque 200 voitures équipées seront disponibles d'ici à fin décembre, et Drivy en vise dix fois plus fin 2016. On est certes encore loin des 30 000 véhicules proposés par la société en France, mais, petit à petit, Drivy fait son nid. Le loyer mensuel demandé aux propriétaires sera de 29 euros.
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