Autre flagrance par rapport aux autos de génération antérieure, les rangements sont nombreux. En lavant l'auto pour la première fois, on finit par s'amuser à découvrir des caches et des rangements nouveaux, ce qu'un essai presse de quelques heures ne permet pas de saisir. En soulevant, les tapis de sol, je trouve une cachette pour cassette aux trésors, en faisant tomber le pare-soleil, je rigole en trouvant le pince ticket de péage d'une utilité absolue (et je ne rigole pas), les accoudoirs font trappe et les pessimistes diront qu'il y a de quoi jeter un nombre impressionnant de cochonneries en tout genre partout dans l'auto au grand désespoir de celui qui nettoiera ensuite.
Sur une auto classique, tout ceci est plutôt normal mais sur une auto frappée du RS, ça n'est pas forcément naturel. Il est loin le temps de la GTi de Léonidas (ou la sportive spartiate si vous préférez).
En version 5 portes, la Mégane RS devient un outil familial insoupçonné. Si l'assise trop haute pour les grands et les bustes difformes (oui Nicolas, je parle pour toi...) gêne quelques kilomètres, on n'est de toutes façons pas mieux loti dans le coupé ou les versions F1 team. Et puis cette position rassurera Madame tout comme les 330 litres du coffre. Les gamins grimpent seuls dans l'auto et vous (qui êtes forcément devenu vieux) n'allez plus chercher votre ceinture 1 mètre derrière le siège, ce qui participe à la sauvegarde de vos vertèbres. Et malgré ça, vous pouvez toujours jouer les sportifs. C'est le bonheur de la polyvalence.
Gazole en pole
Pour être honnête, ce qui plaira le plus à votre femme, c'est que l'auto est un diesel. Le porte-monnaie familial est une donnée que le mâle autophile a quelques difficultés à gérer lorsqu'il cause bagnole. Pas madame. L'argument diesel carresse dans le sens du poil les pragmatistes même s'il se doit de satisfaire aussi les sportifs attirés par le logo. Pour tenter le grand écart, Renault a enfin encapsulé la version 175 ch de son 2.0 Dci dans la Mégane.
Petite parenthèse pour nous rappeler avec recueillement qu'une R21 Turbo de 1987, c'était 175 ch...
Poursuivons. Le 2.0l DCi injection directe de Renault est étonnant. Il accepte de grimper jusqu'à 5200 tr/mn même si c'est inutile puisque la crête de puissance se situe à 3750 tr/mn et que le couple de 360 Nm s'étend de 2000 à 3000 tr/mn. Avec le silence qui règne à bord cela participe à un ensemble de sensations qui laisse croire au conducteur qu'il est au volant d'une essence. A l'extérieur, le bruit quoique étouffé reste toutefois caractéristique d'un moteur que l'on disait autrefois réservé aux camions et aux taxis ! Cette magie auditive des bouilleurs un poil travaillé s'évapore malheureusement en passant au diesel. On a l'illusion de la sportivité, pas toutes les sensations. Les 500 km effectués ne feront que le confirmer.
à suivre ici. La première partie est à lire ici.
le même sans cache . . . . .
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