Tomber sur un propriétaire de véhicule électrique ou hybride n'est déjà pas fréquent, mais alors trouver un automobiliste roulant dans une telle auto et qui en plus possède un pacemaker, ça devient carrément rarissime. Pourtant, le risque existe. Et l'on parle bien de risques ici, puisque les champs magnétiques dégagés par les moteurs électriques et tous les composants qui les entourent (électronique de puissance, notamment), peuvent très bien causer des interférences sur des appareils électroniques embarqués dans l'auto, y compris un pacemaker. C'est pourquoi des scientifiques américains se sont penchés sur la problématique.
Début mars, une étude complète à été présentée sur le sujet et paraît « relativement » rassurante. En effet, il semblerait que les organes électriques des autos vertes ne seraient pas dangereux pour les personnes ayant des appareils d'assistance respiratoire. 30 volontaires qui avaient des pacemakers ont ainsi voyagé à bord de Toyota Prius dans différentes conditions de roulages, et même si les scientifiques reconnaissent que les pacemakers peuvent « sentir » les interférences causées par les moteurs électriques, elles ne les enregistrent pas et ne les intègrent pas.
On parle donc bien ici d'une Toyota Prius, et non d'un véhicule 100 % électrique avec des moteurs et une gestion plus puissants. C'est d'ailleurs pour cette raison que les personnes à l'origine de cette étude annoncent qu'il faut rester prudent et analyser l'évolution du marché de ce type de véhicules.
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