Pfff, Bugatti, à quoi ça rime aujourd'hui ? Une marque reprise par tout le monde et n'importe qui, aujourd'hui ça n'a plus rien à voir avec les origines de la marque ! Très honnêtement, porteriez-vous ce jugement devant l'une d'entre elles ? Personnellement, cette marque m'a toujours fait rêver. La première fois que j'ai entendu parler d'elle, c'est à la sortie de l'EB110. Ses lignes ultra agressives, et son moteur démentiel à 4 turbos en faisaient la star incontestée du moment. Personne, ni Ferrari ni Porsche, pas même Lamborghini ne pouvaient surenchérir. Et ce n'était pas étonnant, cette supercar avec son V12 quadtiturbo de 3.5 litres développait 560 chevaux... en 1993. L'histoire nous montre que l'échelle des puissances a bien évolué, aujourd'hui on trouve ça dans (presque) n'importe quelle Mercedes AMG ou autres Bentley Continental GT ! Même si l'EB110 disposait de tout le confort (relatif) auquel ses occupants pouvaient prétendre, l'EB110 S était elle dépouillée de tout élément superflu, et était plus puissante de 40 chevaux au passage. Comme toujours, les performances sont hallucinantes pour ce type d'engin. Un 0 à 100 expédié en seulement 3.3 secondes et une vitesse maximale de 350 Km/h étaient les chiffres officiels de la S. De quoi faire frémir la FXX... et c'était il y a 13 ans ! Malheureusement, une politique commerciale étrange aura eu raison de la bête, qui n'aura pas le succès qu'elle mérite... sur route comme sur circuit. Mais peu importe, entre temps elle aura nourrit la passion de plusieurs millions d'amateurs du genre, et aura contribué à entretenir le mythe de la vitesse, aujourd'hui perpétué.... par la Bugatti Veyron.
Les monstres routiers (partie 11): Bugatti EB110.
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