La répression continue et s'accentue en France avec l'installation du premier "radar-tronçon", sur la RN57 près de Besançon, sur la commune de Beure. Cet exemplaire sera d'abord introduit dans une phase de test jusqu'au mois d'août où les premières sanctions tomberont. Il sera suivi d'un autre radar-tronçon mis en place le 26 juin prochain, situé cette fois sur le pont de Saint Nazaire, et enfin d'un troisième en juillet à Pujols dans le département du Lot-et-Garonne.
Ce type de radar analyse la vitesse moyenne sur un parcours et verbalise l'automobiliste si le chiffre est supérieur à la limite autorisée. Pour le moment, ces radars seront cantonnés à des endroits difficiles d'accès pour les forces de l'ordre et où le taux d'accident est élevé : tunnels, ponts, rétrécissements de voies. "En allongeant la zone de contrôle de la vitesse, ces équipements ont pour but de lutter contre le comportement dangereux de certains conducteurs qui freinent à l'approche d'un radar (traditionnel) et réaccélèrent après l'avoir dépassé", a ainsi affirmé la Sécurité Routière dans son communiqué.
Une décision bien évidemment saluée par les diverses associations de sécurité routière. Chantal Perrichon, une habituée du thème et véritable porte-parole d'une partie des usagers de la route, a affirmé que "Ces radars sont vraiment une des réponses possibles pour les conducteurs qui se jouent des radars fixes, en freinant à leur hauteur et en réaccélérant ensuite".
Une fois n'est pas coutume, l'association 40 millions d'automobilistes a été plutôt en accord avec Chantal Perrichon, mais en précisant que ce genre de dispositif était utile dans les tunnels et zones à risques, "par contre, si c'est utilisé sur une portion de 30-40 km d'autoroute, là c'est scandaleux, c'est pour faire du chiffre !".
D'ici la fin d'année, il devrait y avoir une quarantaine de ces radars installés en France. Ils devraient en principe être précédés de radars pédagogiques pour prévenir de leur présence.
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