Airparif vient de publier la première étude sur la pollution du périphérique parisien et les résultats sont alarmants, notamment en ce qui concerne l'échangeur de la Porte de Bagnolet.
L'organisme de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France qui a mesuré pendant 8 semaines en automne et hiver 2003 la pollution autour de la Porte de Bagnolet, affirme que le niveau de benzène (cancérigène) au cœur de l'échangeur est deux fois plus élevé que la norme et ce taux peut même atteindre 2.7 fois ponctuellement. Le niveau moyen de dioxyde d'azote est pour sa part une fois et demi plus élevé.
Des chiffres inquiétants quand on sait que près de 70000 Franciliens habitent dans un rayon d'un kilomètre autour de l'échangeur et que la pollution a des répercutions dans une zone de 400 m à la ronde. Les émissions les plus fortes ont été relevées au métro Galliéni, situé dans un espace mi-clos.
Aucune solution semble idéale puisque la couverture du périphérique prônée par certains entraînerait un tunnel qui canaliserait les émissions et provoquerait une accumulation à la sortie.
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