Les voitures italiennes méritent-elles leur mauvaise réputation ?
LA REPONSE EST... OUI (hélas). Si le contrôle technique ne constitue pas un baromètre absolu de fiabilité (une voiture très fatiguée d’un point de vue mécanique peut en effet le réussir haut la main), il constitue tout de même un bon baromètre des tendances par modèle et a fortiori par marque. Au classement des taux de contre-visite du contrôle technique 2013 établi par Caradisiac, la meilleure (ou la moins mauvaise) des italiennes n’apparaît ainsi qu’à la 60ème position. Il s’agit de la Fiat Sedici (5,75% de contre-visite), qui devance de peu la Lancia Delta (63ème, 5,9% de c-v). Ce sont les deux seuls modèles transalpins figurant dans le Top 100, et dans la tranche inférieure de celui-ci. Plus bas, on trouve notamment les Fiat 500 (109ème,8,11% de c-v), Fiat Bravo (118ème, 8,53% de c-v), Alfa Romeo Mito (132ème, 8,97% de c-v) et autres Punto III (163, 10,37% de c-v). L’on relève au passage que cette dernière fait partie des pires voitures au palmarès des pannes établi par l’ADAC, puissant automobile-club allemand.
Un bilan guère flamboyant pour des véhicules qui ne font pourtant pas partie des vieilleries. Au chapitre des défauts généralement constatés, des problèmes concernant les liaisons au sol (jeux dans les trains…), les organes mécanique (étanchéité moteur, échappement défectueux…), et les équipements (fixations des sièges et/ou des ceintures de sécurité). Ce ne sont donc pas forcément des problèmes graves, et ceux-ci n'entraînent pas d'immobilisation des voitures, mais cela agace sur des voitures récentes. De plus, ce n'est pas vraiment engageant sur le long terme. L'on ajoutera que les concurrents n'échappent pas aux maux évoqués plus haut, mais s'en voient affligés dans des proportions moindres. Bref, si les italiennes ont mauvaise réputation, peut-être le méritent-elles tout de même un peu...
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