Vainqueur de sa finale vendredi soir à l’Alpe d’Huez, le présentateur du journal télévisé de 13h sur TF1 prend du plaisir en Trophée Andros, au milieu de pilotes expérimentés.


Jean-Pierre Pernaut, impliqué en Trophée Andros depuis plusieurs années, est de nouveau présent cette saison sur la glace des stations de ski. Présentateur du journal de 13h sur TF1 la semaine, « JPP » troque son costume pour une combinaison de pilote le week-end. Dix-huitième au cumul des manches qualificatives de la première course de l’Alpe d’Huez, vendredi, le pilote de la BMW Série 1 n°10B s’est ensuite imposé lors de la 2e finale Elite, devançant Gérald Fontanel et Anne-Sophie Lemonnier (BMW Série 1). Malgré un samedi plus compliqué, l’homme des médias vit une belle aventure en Trophée Andros.

« Ca s’est très bien passé pour moi, confie-t-il avant de raconter sa finale victorieuse, dont il était parti en pole. Je préfère suivre quelqu’un que d’être devant. Quand on est devant, il faut économiser les pneus pour le lendemain tout en essayant d’adapter son rythme à ceux qui suivent. Mais je me suis bien amusé et j’ai réussi à ne pas faire de bêtises, ce qui est mon premier objectif. Je suivais Gérald Fontanel, qui est un camarade d’écurie, dans mes rétroviseurs. Mais il n’y avait pas de grand risque pour moi. »

Peu habitué à rouler devant, JPP reconnaît qu’il ne lui a pas été simple de gérer le peloton. « Quand on est derrière, c’est plus facile car on suit quelqu’un et on attend son erreur. Donc on adapte sa vitesse au pilote qui vous précède. Quand on est devant, il faut mener le train. C’est moins facile mais, finalement, lors de notre finale, nous avons fait les mêmes temps que les pilotes des finales Elite Sup. »

Journaliste de métier mais régulier en Andros depuis plusieurs années, Jean-Pierre Pernaut confie qu’il poursuit sa progression au fil des courses. « Tous les ans, on apprend, en regardant évoluer les pros notamment, nous explique-t-il. Ce qui est assez drôle, c’est que je reste assez bas dans le classement car tout le monde progresse !»

Mais le classement n’est pas la motivation du Picard, qui veut avant tout passer de bons moments avec un pilote qui lui est cher. « Ca m’apporte le plaisir de rouler avec mon fils, de partager une aventure commune avec lui. Au classement général, il est loin devant moi et c’est une bonne chose. Je le regarde progresser. Je viens ici aussi pour me faire plaisir, pour la détente et l’amusement. Il faut dire aussi que c’est fantastique de rouler dans la même discipline que trois Champions du Monde (Alain Prost, Jacques Villeneuve, Ari Vatanen). Il y a un tel plateau que c’est un immense plaisir pour moi. »

Jean-Pierre Pernaut a d’ailleurs craint la concurrence d’un de ces trois champions qui a rejoint le Trophée Andros à l’Alpe d’Huez. « Quand j’ai vu arriver Ari Vatanen, j’ai eu très peur, je me suis dit « encore une place de perdue au classement général » ! Et puis, le premier jour, j’étais devant lui. C’est une discipline dans laquelle il faut prendre ses repères pour trouver les bonnes trajectoires et les bons réglages. Etre devant lui, c’est un immense plaisir même si ça ne va pas durer. »



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