4. Hyundai Atos

Hyundai Atos (1998) : pour le coffre

Qualités : capacité du coffre, moteur vivant, direction assistée.

Défauts : suspensions inconfortables, finition bâclée.

Atos à moteur 999 cm3, 54 ch à 5 500 tr/mn ; performances : 142 km/h, 400 m DA en 19,7 secondes ; 3 degrés d'équipement : XL, XXL et XXL Luxe, direction assistée en série sur XXL et XXL Luxe. Consommation selon normes (urbaine/route/mixte), en litres aux 100 km : 8,0/5,4/6,3 ; moyenne réelle estimée : 7,5 l/100 km.

Moins haute et un peu plus large que le Daihatsu Move, l'Atos apparaît un peu plus équilibré, même si sa ligne ne fait pas non plus l'unanimité. La présentation intérieure, peu soignée, chagrine, surtout en raison des plastiques bon marché de la planche de bord et de quelques ajustages approximatifs. L'habitabilité s'avère correcte, malgré une largeur encore juste, et le coffre permet de charger presque toutes les courses. La modularité souffre d'un dossier de banquette rabattable d'un seul bloc.

12 soupapes pétillantes

Avec sa direction assistée, sa motorisation 1.0 litre à 12 soupapes pétillante, et sa commande de boîte précise, l'Atos se révèle agréable à conduire en ville. Malgré tout, ce micro-van reste limité en usage extra-urbain. De toute manière, ses suspensions sèches et mal amorties, comme le niveau sonore élevé, ne donnent guère envie de prendre la route. Le comportement ne sort pas de l'ordinaire, et certains pesteront contre le sous-virage massif, la prise de roulis important, voire la motricité rapidement mise à mal. Bref, l'Atos ne dispose pas d'arguments très percutants, mais sa cote peu soutenue peut retenir l'intérêt. L'Atos Prime, à la hauteur de pavillon abaissée de 45 mm et aux formes plus avenantes, apparu au cours du millésime 2000, ne remplace pas la version essayée ici.

La Hyundai Atos en bref : 5 portes ; transmission : aux roues avant, 5 vitesses ; longueur : 3,49 m ; hauteur : 1,61 m ; diamètre de braquage entre murs : 9,1 m ; coffre de 263 litres. Commercialisée au printemps 1998.