Fin du feuilleton dont je vous avais tenu au courant a déjà deux reprises (ici et là), sur le maintien Bernd Pischetsrieder, président du directoire du groupe Volkswagen, à la tête de l'entreprise allemande. Le conseil de surveillance de ce mardi 2 mai a finalement décidé à l'unanimité de prolonger son jusqu'au 16 avril 2012. Le maintien de M. Pischetsrieder était loin d'être assuré en raison du lancement d'une profonde restructuration, qui soulève l'opposition des salariés. D'ici trois ans, la direction veut en effet supprimer jusqu'à 20000 emplois en Allemagne dans sa marque vedette Volkswagen (soit près d'un emploi sur cinq !). Conformément au système allemand de cogestion, les représentants des salariés contrôlent la moitié des sièges au conseil de surveillance de VW, soit dix mandats, à parité avec les représentants des actionnaires. Pour les nominations à la direction de l'entreprise, une majorité des deux tiers des voix est requise au premier tour. Sa position se trouvait passablement fragilisée par les propos d'une partie des délégués des salariés, en premier lieu Jürgen Peters, le chef du syndicat de branche IG Metall, qui avaient laissé entendre qu'ils s'opposeraient à un prolongement de son bail à la tête de l'entreprise. Un communiqué rendu public mardi soir par le comité d'entreprise indique que les représentants des salariés ont finalement accepté de donner leur quitus au patron après la signature d'un accord de garantie de l'emploi et des sites de production. Les usines de composants, sur la sellette, continueront à faire partie du groupe. La direction s'est par ailleurs engagée à nommer des représentants spéciaux dans les différentes zones à problèmes, la Chine, l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud, précise le comité d'entreprise.

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