Digne héritière de la berline Mégane, la variante Coupé/Cabriolet a connu peu de soucis. Mécaniquement, seuls les tout premiers 1.9 dTi ont subi quelques affres au niveau de la distribution, avec un risque de rupture du galet tendeur de la courroie, entraînant la casse du moteur. On note également, sur les 1.9 dCi cette fois, quelques cas de sautes de la courroie de distribution, lorsque le moteur a régulièrement été mené à très bas régimes : la courroie patine sur les poulies et finit par se détendre, donc par sauter. Avec, à la clé, une casse moteur identique à celles répertoriées sur d'autres modèles équipés de ce moteur. L'autre principale faiblesse mécanique concerne les 2 litres ide, à injection directe d'essence, sur lesquels une campagne de rappel a été entreprise (concernant les modèles produits de l'automne 1999 au printemps 2001), certains exemplaires ayant des défauts de connexion entre les fils de bougies et la bobine d'allumage.

Renault Mégane Coupé/Cabriolet

Sur les accessoires électriques, on a répertorié quelques faiblesses des commandes d'entrebâillement de custodes (Coupé) et des déprogrammations de la clé, allant de l'impossibilité d'utiliser la télécommande pour verrouiller ou déverrouiller la voiture, jusqu'au blocage complet du système antidémarrage. Au final, hormis les mécaniques turbo-diesel qui peuvent inciter à la vigilance, les Mégane Coupé et Cabriolet ne souffrent d'aucun défaut rédhibitoire, les mécaniques étant largement éprouvées sur d'autres modèles (sauf 2.0ide). La qualité de la capote du Cabriolet, à trois épaisseurs (sauf version de base), inspire également une confiance légitime.

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