L'étude nous vient de la NASA, plus précisément de l'Institut Goddard d'Études Spatiales. Les chercheurs se sont penchés sur l'impact sur le réchauffement climatique des différents secteurs d'activités, prenant en compte leurs émissions de gaz à effet de serre mais aussi leurs émissions d'autres polluants permettant dans certains cas de compenser le réchauffement (ainsi, les aérosols tels que les sulfates ont, une fois dans l'air, une influence directe sur le rayonnement ce qui leur confère une action refroidissante).

Treize secteurs économiques ont été évalués (transport, chauffage, élevage, aviation, industrie, déforestation, etc.), et le grand gagnant, ou plutôt le grand perdant, n'est autre que le transport :

« Les voitures, les bus et les camions émettent des polluants et des gaz à effet de serre, tout en émettant peu de gaz aérosols pour les compenser », peut-on lire dans le résumé de l'étude. « Les chercheurs ont noté que le chauffage domestique, arrivait second dans les causes du réchauffement. Et l'élevage, particulièrement lorsqu'il s'agit de bétail producteur de méthane (les vaches, ndlr.), arrive en troisième position.

A l'opposé, le secteur industriel émet tant de sulfates et autres aérosols refroidissants qu'il contribue de manière significative au refroidissement du système. Et la combustion de biomasse, qui se produit majoritairement suite à des feux de forêts tropicales, à la déforestation (…) émet de grandes quantités de particules de carbone organique qui bloquent les radiations du soleil ».

Rappelons cependant que les émissions de sulfates et d'autres aérosols ont, et ce même s'ils sont bénéfiques en matière de réchauffement climatique, bien d'autres conséquences néfastes sur l'environnement et la santé, comme lorsqu'ils contaminent l'eau et ainsi les humains et les animaux. Leur durée de vie dans l'atmosphère est d'ailleurs limitée ; ils finissent toujours par retomber sur Terre par le biais des pluies.

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