Encore plus jubilatoire la nouvelle Miata ?. Oui, elle assène avec encore plus maestria que le plaisir de conduire ne se mesure pas au nombre de chevaux. Le tout dans un confort à faire pâlir une S2000 ou une Elise. Petite leçon à l'attention d'AMG, Lotus et consorts. Premier essai express.

Essai Mazda MX-5 : mi-attaque, mi dolce vita

Si la Clio III vient d'être couronnée voiture de l'année 2006 en Europe, la Miata (ou Mazda MX-5) a reçu le même titre au Japon. En France, elle mériterait de devenir la sportive de l'année. Sur les 21 000 exemplaires prévus pour l'Europe l'an prochain, Mazda en prévoit 1 200 à 1 500 pour le marché français, avec une courte majorité de 1.8 litres. Un objectif ambitieux au regard des 900 immatriculations annuelles au mieux pour les précédentes générations, mais pas déraisonnable dans la mesure où ce roadster réussit à combler les attentes de clientèles opposées.

Mieux que jamais, elle réussit la quadrature du cercle, en tentant à la fois l'amateur de propulsion efficace et amusante à mener, et le sybarite à la recherche d'un joli cabriolet, docile et prévenant (sûr), confortable et correctement équipé. Ces derniers auront peut-être droit dans un an à une version coupé-cabriolet, mais aucune confirmation officielle de la part du staff japonais que nous avons questionné. Enfin, pour séduire tout le monde, elle offre son joyeux caractère à un prix d'ami, qualité inconnue chez les roadsters européens.

Essai Mazda MX-5 : mi-attaque, mi dolce vita

Caradisiac a aimé :

· Le plaisir de conduite

· Les multiples petits progrès tous azimuts, mais esprit roadster ludique et simple préservé

· Le confort de suspension incroyable (sans la fermeté d'avant et sans dégrader l'efficacité)

· La boîte manuelle 5 rapports bien étagée

· La consommation raisonnable (pour les deux moteurs)

· Les freins (dosage, efficacité et endurance)

· La direction directe et précise, au diamètre de braquage court

· L'habitabilité en progrès (position de conduite pour les gabarits moyens et un peu plus)

· La finition impeccable

· Maniement facile de la capote

· La rigidité de la structure en net progrès

· La commande de boîte parfaite (rapide et précise)

· Différentiel à glissement limité sur la 2 litres

· Le contrôle de stabilité partiellement et entièrement déconnectable (sur 2.0)

· Prix/prestations/plaisir sans concurrence

Caradisiac a moins apprécié :

· Le volume du coffre encore un peu juste pour la deuxième brosse à dents (6 l de mieux)

· Accord bvm6/ 2 litres un peu décevant

· La capote simple épaisseur sur de longs trajets (bruits aérodynamiques)

· Vivacité du 2 litres grande série, pas pur sport

· Remontées de vibrations dans la direction

· Contrôle de stabilité indisponible avec le 1.8 (série sur 2 l)

· Le kit anti- crevaison préféré aux pneumatiques à roulage à plat

· Le contrôle de trajectoire réactivable uniquement après avoir coupé le moteur

· Nombreux rangements, mais petits (et porte-gobelet dans contre-porte gauche gênant)

Caradisiac n'a pas aimé :

· L'absence de réglage du volant en profondeur, limitée en hauteur

· La visibilité 3/4 arrière capoté

· Le prix du hard-top élevé (disponible début 2006 en accessoire)

· Stricte 2 places (pour ceux qui en doutaient)

Essai Mazda MX-5 : mi-attaque, mi dolce vita