Et qui dit moyenne dit aussi des records insoutenables dans la statistique. Inrix a ainsi mis Paris en bouteille pour constater que le Parisien passe 55 heures immobilisés dans sa voiture. Et si l'idée lui vient de rouler entre la porte de Saint-Cloud et la porte d'Orléans, son calvaire pourra se prolonger pendant 77 heures. D'autres villes sont également montrées du doigt comme Lyon avec ses 43 heures gaspillées ou Bordeaux avec ses 41 heures. Tours et Clermont-Ferrand restant les agglomérations où l'on roule le moins mal.


Maintenant, vous me direz qu'il manque quelques gros morceaux, et non des moindres, du genre Marseille ou encore Lille. C'est parce que ces cités n'ont étonnamment pas été intégrées dans cette étude qui se révèle d'un coup d'un coup d'un seul pour le moins incomplète. Elle a pourtant élargi son spectre à l'ensemble de l'Europe fustigeant l'Allemagne, les Pays-Bas et surtout la Belgique, qui arrive en tête avec 58 heures de bouchons par conducteur.


A contrario, L'Espagne avec 17 heures, la Hongrie avec 09 heures et en dernière position le Portugal avec seulement 06 heures sont les pays où l'on roule le mieux en Europe. Mais dans ces cas il n'y a pas de quoi vraiment s'en réjouir : « Quand les embouteillages repartent à la hausse, c'est le signe d'un redémarrage économique » a précisé Mark Pendergrast, directeur produit au sein de la société américaine au Figaro. « C'est ce que l'on a relevé fin 2013 en Europe. Les pays qui restent en crise ont les axes les moins saturés