Lors des qualifications, Franck Mailleux plaçait le proto n°26 en troisième position des LMP2 (12e au général) à 4/10e de la pole position réalisée par un prototype HPD (Honda).
Soheil Ayari prenait le départ et parvenait à gagner trois places avant d’en reperdre une dans les premiers kilomètres de course. Au classement LMP2, il pointait troisième dans son premier relais puis deuxième dans le second puis prenait l’avantage à coup de meilleurs tours en course en dépassant la tête de course peu avant le changement de pilote. Mais le leadership de Signatech-Nissan était de courte durée car l’immobilisation de la n°26 durait près de 7 minutes pour vérifier des vibrations ressenties par Soheil. « Une BMW m’a touché dans le virage de Stavelot dans mon premier relais, entre la roue avant et la roue arrière. Le pilote ne m’a pas vu et la touchette était faible mais des vibrations sont apparues juste avant que je donne le volant à Lucas », expliquait Soheil.
Le pilote espagnol repartait après l’intervention, mais repassait par le stand quelques tours plus tard car les vibrations persistaient. C’était finalement le fond plat de l’Oreca 03 qui se révélait être la pièce défaillante, s’étant décrochée au fil des relais.
L’équipage reprenait son rythme, alignant les meilleurs tours en course et terminait finalement en cinquième position des LMP2 mais premier en ILMC, ce qui lui permettait de s’emparer de la tête du classement provisoire de l’ILMC dans sa catégorie.
« Nous avions les moyens de gagner aujourd’hui. Néanmoins nous avons confirmé nos performances en termes de rapidité et l’auto n’a eu aucun souci technique hormis ceux provoqués par cette touchette. Nous allons maintenant réaliser une simulation de roulage de nuit dans les jours qui viennent, puis l’équipe se préparera comme il se doit pour les 24 Heures du Mans, le grand rendez-vous de la saison », concluait Soheil.
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