Le comportement n’a pas à rougir de la comparaison avec les compactes occidentales actuelles et s’avère bien plus convaincant que celui de la plupart des coréennes de la catégorie, plus sûr que le comportement d’une Chevrolet Lacetti (ou Nubira) par exemple. Il est même plus sain et plus efficace par exemple que celui d’une Mégane 4 portes. Pourtant, la hauteur de caisse surélevée de 2 centimètres par rapport à nos berlines moyennes occidentales provoque des mouvements de caisse de plus grande ampleur, mais ils sont ici très bien freinés. Ils permettent à un conducteur joueur de plus facilement exploiter les transferts de masses. On peut placer la roumaine sur les freins à l’entrée d’une épingle pour la faire pivoter comme une vraie sportive. Vive l’absense d’ESP et merci à la récente plateforme B de l’alliance Renault-Nissan sur laquelle la Dacia repose, particulièrement au train arrière à essieu en H en provenance directe de la Modus.
Le freinage, puissant et endurant, dispose d’un ABS Bosch de dernière génération au fonctionnement convaincant. Cela dit, il faudra se méfier dans une descente de col à tombeau ouvert de la présence de tambours à l’arrière qui risquent le blocage à chaud et en charge, même si nous n’avons pas réussi à les mettre en défaut sur les routes vallonnées du Gers.
En allant un peu moins fort, le très léger sous virage peut être combattu par un lever de pied de l’accélérateur ou un léger freinage et la caisse resserre gentiment la trajectoire. Rigoureux et prévisible, même si le train avant dérivé de la Clio II n’est pas terriblement incisif et la direction pas d’une précision millimétrique. C’est toutefois nettement mieux que sur la Dacia réservée aux marchés émergeants, aux pneus à flancs très rigides, troqués chez nous pour des Michelin ou Continental plus précis et accrocheurs de bonnes dimensions (185/65 R15). L’assistance de direction hydraulique (bien plus agréable que le dispositif électrique des Modus et Mégane !) se retrouve de série sur Lauréate. Indisponible en base et en option sur Ambiance, elle est fortement recommandable. Elle a non seulement le mérite d’être plus douce et facile en manœuvres, le nombre de tours de volant de butée à butée étant réduit de 4,5 à 3,2 tours, mais aussi de ne pas s’alourdir inconsidérément en appui dans un virage pris un peu vite. Même si la Logan est encore plus à l’aise à la campagne qu’en ville, signalons son diamètre de braquage satisfaisant, semblabe à celui de la Mégane 5 portes.
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