Lancée en 2009, la troisième génération de Scénic remporte toujours autant de succès auprès des conducteurs français qui la plébiscite. Pourtant la concurrence ne manque pas que ce soit du coté des marques françaises ou étrangères. Afin de savoir si cet engouement est justifié, nous l’avons comparé au C-Max, l’un de ses plus sérieux adversaires, dévoilé à l’occasion du dernier salon de Paris en 2010.
Pas des canons de beauté
Des profils bien distincts
Le jugement est plutôt sévère mais il faut bien reconnaître que le style de tous les monospaces compacts n’est pas transcendant. Certains flattent l’œil plus que d’autres mais on est très loin du coup de foudre basé sur le look. Ainsi, même si les lignes de la 3e génération de Scénic ont un peu plus de personnalité que les précédentes, le design du monospace de Renault est assez fade notamment la face avant. Dans ce domaine, le C-Max fait mieux avec un avant plus expressif et marqué. Toutefois, c’est de profil que nos deux concurrents du jour se distinguent surtout puisque le C-Max semble beaucoup plus allongé avec une partie arrière moins verticale que celle du Scénic. Une différence pas flagrante au niveau des mensurations car le Ford mesure 4,38 m de long contre 4,35 m pour le Renault. La nouveauté provient du fait que le C-Max est disponible désormais en deux carrosseries : une courte et une longue qui se caractérise par des portes arrière coulissantes. Une innovation sur le segment. A l’inverse, l’existence de deux versions sur le Scénic n’est pas nouvelle puisque c’était déjà le cas depuis la seconde génération.
Dans l’habitacle, Scénic et C-Max font le grand écart. Le français préconise la simplicité avec très peu de boutons, une instrumentation centrale, une ergonomie simple et intuitive. L’équipement en complet avec de série sur notre modèle d’essai la carte d’accès et démarrage, le frein de parking automatique ou la navigation dont les commandes obligent à quitter la route des yeux. Position radicalement différente chez Ford avec une planche de bord beaucoup plus chargée comprenant une multitude de boutons sur la console centrale mais également sur le volant. L’ergonomie est donc à revoir. Une critique que l’on avait déjà formulée sur la Focus mais c’est logique puisqu’il s’agit de la même planche de bord. Autre remarque : la présence d’un frein à main classique. Au moment du choix, vous serez surpris par le décalage qui existe entre les deux gammes. Ainsi, le C-Max 2.0 TDCi est uniquement disponible en finition haute Titanium, alors que le Scénic 1.6 dCi est pour sa part accessible en 5 finitions, ce qui permet de choisir plus facilement sa configuration.
Côté pratique
Véhicule familial par excellence, les monospaces se doivent d’être pratiques et habitables. Aucun souci dans ce côtés-là. Le C-Max et le Scénic sont très accueillants et offrent un espace habitable conséquent. En termes de volume de chargement, les deux monospaces font presque jeu égal avec un très léger avantage pour le Scénic qui propose un volume de chargement oscillant entre 470 - 1 870 litres contre 435 – 1 725 pour le C-Max. Petit bémol, toutefois concernant les places arrière qu’il est nécessaire de basculer ou même d’extraire pour obtenir la capacité de chargement la plus importante. Des sièges escamotables auraient été préférables.
L’autre atout du Scénic réside dans ses très nombreux rangements intérieurs répartis dans tout l’habitacle comme par exemple la vaste console centrale.
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