Sans doute la question est-elle un peu plus brutale. C'est en tout cas quasiment en ces termes que le dernier numéro de Science et Vie (n°1068 de septembre 2006) la pose ("Biocarburants: Les rendements pourraient enfin exploser) et y apporte une réponse.
Le mensuel aborde le sujet des biocarburants dits de "deuxième génération". Il révèle que "Grâce à de nouveaux procédés, sur lesquels travaillent notamment l'Institut français du pétrole (IFP), l'Inra et le Commissariat à l'énergie nucléaire (CEA), les scientifiques espèrent en effet apprendre à transformer en essence et diesel l'ensemble d'une plante, en valorisant la lignocellulose - composé principal des végétaux - au lieu de se cantonner, comme aujourd'hui, aux graine ou aux tubercules". C'est donc là que réside la révolution attendue à l'horizon 2015.
Utiliser la plante entière permettrait de cultiver moins de plantes pour produire plus de carburant d'où, conséquence directe, un accroissement de la productivité. Autre avantage, la lignocellulose se retrouve dans tous les végétaux. Du coup, n'importe quelle plante pourrait potentiellement devenir une source de carburant. De quoi passer de l'ère de l'or noir à l'or vert... et d'espérer la remplaçante de la Lotus Exige profiter des résultats des études menées actuellement pour continuer à nous concocter de formidables voitures de sport!
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