Chevrolet sort la remplacante de sa Evanda : La Epica. Contrairement aux mauvaises langues qui vous diront que c'est une Daewoo rebadgée, l'Epica se vante d'être une vrai « Chevy », conçue à l'américaine mais destinée au marché français. Nous dirons plutôt qu'elle est une cousine de la cuisse gauche de la Daewoo Leganza...
La Chevrolet Epica, dessinée dans les studios d'Ital Design du non moins célèbre Giugiaro, ne marque guère les esprits. Sans éclats, ni spécialement de charme, L'Epica ne brille pas par son allure, quelque peu quelconque. Comme quoi, l'inspiration peut manquer même aux stylistes les plus renommés... Avec ses feux qui remontent sur les flancs, ses lignes tendues et ses quelques touches de chrome, L'Epica est cependant dans la mouvance actuelle. De profil, les longs porte-à-faux donnent un look bien américain à cette berline de 4,80 mètres de long !
Au niveau des options, l'Epica n'a rien à envier à ses rivales. Sans compter les équipements « classique » (Vitres électriques, verrouillage centralisée etc...) vous pourrez ajouter l'air conditionné, les sièges électriques ou encore le régulateur de vitesse sur la version LT, qui est une des versions entrée de gamme.
En tant que bonne américaine, l'Epica se devait d'avoir au menu un six cylindres en ligne. Chevrolet propose deux versions : le premier, un 2 litres 144 chevaux et 195 Nm de couple, ce qui en fait un des six en ligne les moins puissant du marché, et le deuxième, un 2.5 de 156 chevaux et 235 Nm. Du côté des freins, rien d'excitant non plus, l'Epica se situe dans la normale avec des distances de freinage dans la moyenne de sa catégorie.
Malgré un prix plutôt attractif de 24 700 € (pour la version 2.5) compte tenu de sa catégorie et son équipement complet, Chevrolet se tire une balle dans le pieds en ne proposant pas, dés sa sortie, une version diesel, ce qui laisse présager un avenir laborieux pour l'Epica jusqu'à ce qu'elle arrive.
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