Il y a d'abord eu la Fighter, Fighter tout court mais déjà on se dit que cela sent fort la baston. Y'a de la castagne dans l'air.
Il y eut ensuite la Fighter S. Là le ton monte. C'est sûr qu'à coup de V10 maousse costaud d'origine Viper y'a d'quoi faire...
Aujourd'hui l'honorable constructeur anglais Bristol veut xx5xxzxUxx Bugatti. Oh! Schoking!
Allô, docteur? Ils sont devenus fous chez Bristol ou quoi? Ils ont pété un câble? C'est grave?
Récapitulons-nous avant de rendre notre diagnostic.
Fighter: V10 de 525 ch.
Fighter S: le même V10 développant cette fois-ci entre 628 et 660 ch.
Fighter SCR (comme les camions!): la petite nouvelle voit son V10 gavé par deux turbocompresseurs et affiche l'insolente puissance de 1012 ch (un couple de 1400 Nm). Bref, la Veyron peut aller se rhabiller.
Ok, d'un côté il y a la R&D du groupe Volkswagen. Et de l'autre, la R&D... de Bristol. Mais ce match ne va pas se jouer sur ce terrain. Non plus sans doute sur celui de la fiabilité. D'autant que sur ce plan, la Bug' ne semble pas des mieux placées.
Recentrons. Avec ce type de voitures on est dans le fantasme et dans l'imaginaire. Alors revenons-y.
Bristol revendique pour sa Fighter SCR une vitesse de 435 km/h (là encore, décidément une idée fixe, la Veyron est laminée - d'accord on peut se demander comment elle fait pour ne pas s'envoler, on peut...) et un 0 à 96 km/h en 3,5 secondes (presque décevant!). On notera que la vitesse peut-être autolimitée à 362 km/h (ouf, j'ai presque eu la trouille).
Là où Bristol reste fidèle à sa tradition c'est à propos de la production et des tarifs pratiqués: aucune information en la matière pour la SCR.
Mon diagnostic donc: c'est bon de rêver. Et j'avoue un faible pour cette Fighter, ce depuis sa sortie.
PS: Faites donc un petit tour chez Bristol...
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