Michel Balthazard est un des 3 cadres licenciés par Renault lors de l'affaire d'espionnage dont la firme se pensait victime. L'enquête semble désormais indiquer, la direction le reconnaît, qu'aucune preuve d'une quelconque malversation puisse être imputée à ces 3 hommes licenciés sans ménagement et si un salutaire méaculpa commence à poindre du côté de la direction, ce cadre explique que plus rien ne sera comme avant.
Il (comme les 2 autres) a affirmé depuis le début son innocence dans cette affaire et les faits semblent devoir lui donner raison aujourd'hui. En conséquence, il annonce qu'il va demander une compensation financière à Renault « à la hauteur de l'épouvantable préjudice subi ». Michel Balthazard qui siégeait au Conseil d'Administration gagnait environ 300,000 euros par an, primes comprises jusque là.
« Après 33 ans de carrière, je suis sorti de Renault avec 389,51 euros de solde de tout compte. Retravailler dans ce cadre-là avec des gens qui ont affirmé leur conviction que j'étais coupable est tout simplement inimaginable. Je veux que l'entreprise reconnaisse publiquement mon innoncence.»
Lorsqu'il travaillera plus tard pour un concurrent, d'accusation espionnage il ne pourra y avoir et les responsables de Renault ne pourront s'en prendre qu'à eux même …
Via le parisien, le figaro
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