4ème Grand Prix Limoges Classic: un petit plateau "moto".
Le Grand Prix Limoges Classic, événement réservé aux véhicules anciens et de prestige, a fait son retour dans la capitale de la porcelaine en 2015. La 4ème édition s'est déroulée les 20 et 21 octobre derniers. Si les amateurs de quatre roues pouvaient être comblés par la richesse du plateau proposé, côté deux roues, il y a encore du travail à faire...
Organisé au début des années quatre-vingt-dix autour du Champ de Juillet, place très connue des limougeaux, le Grand Prix Limoges Classic devra tirer sa révérence après l'édition 1994. N'est pas Angoulême qui veut et les riverains étaient certainement moins (ou trop...) sensibles au charme des vocalises de véhicules d'une autre époque...
Qu'à cela ne tienne! Deux décennies plus tard, en 2015, l'Automobile Club du Limousin remettra le couvert cette fois-ci dans un endroit où la pérennité de l'événement risque beaucoup moins d'être mise en danger. Et pour cause; l'environnement n'est constitué que d'entreprises, de bureaux ou de grandes écoles. C'est donc autour d'Ester Technopôle, lieu bien connu des "locaux" avec son bâtiment en forme de soucoupe volante, que les hostilités étaient organisées.
Pendant deux jours, différentes catégories se sont relayées sur le circuit fermé aménagé pour l'occasion. Une session était réservée aux motos. Malheureusement, ils étaient moins d'une dizaine à s'être inscrits pour cette édition. Peut-être qu'une piste en ville (ou, dans le cas présent, dans une zone industrielle), qui peut s'avérer quelquefois piégeuse, n'incite pas les motards à risquer de se "mettre au tas"?
Quand on voit le cyclecar ci-dessus (les spécialistes auront remarqués qu'il est propulsé par un moteur de 2 CV) dans ce rond-point en dévers, on comprend qu'il est facile de partir à la faute (ce que fera, le dimanche matin, un des concurrents au guidon d'une Honda CB 400 N) lorsque l'on est sur deux roues. Ceci dit, il s'agit avant tout de démonstrations où toute notion de course est normalement bannie.
Ceci-dit, les participants s'en sont quand même donné à coeur-joie. Pour preuve ci-dessus Maxime Rieux qui talonne Philippe Moison (à moins que ce ne soit ce dernier qui vienne de lui faire l'extérieur...) ou encore Pierre Boisson (ci-dessous) sur son très affûté Kreidler Van Veen.
Il est vrai que les "tasses" étaient certainement plus à l'aise que les machines de plus grosse cylindrée.
Marcel Boisramier, lui, avait amené plusieurs machines. Ce passionné de mécanique n'a jamais réussi à se séparer d'une de ses motos. Il est ici au guidon de sa Martin équipée d'un moteur de 1000 GS Suzuki.
Un petit tour en pré-grille où l'on retrouve une partie des participants.
Partie-cycle de GSX avec un moteur emprunté à un GSXR...
...Jérémy Dufournaud négocie le rond-point en maîtrisant la cavalerie.
Toujours est-il que les quelques participants avec qui nous nous sommes entretenu étaient ravis de leur week-end.
On passe à la page suivante pour découvrir ce qui était proposé en marge des démonstrations.
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