Vous en prendrez bien une tasse ?
Mike Cook n'aime pas les bécanes comme les autres.
Employé chez West Coast Choppers (vous savez, la boîte de Jessie James, le gars qui fabrique des vans ramasse-poubelles et des coccinelles-bateau dans « Monster Garage » ? Et les customs futuro-bizarroïdes rutilants ça vous dit pas non plus ? Non ? Argh), il cogite sur son prototype pendant 2 ans et décide de créer sa marque, American Cafe Racers, en 2005. Autour de la SuperManx, un croisement presque contre nature de Norton Commando et de big block Harley Davidson. Mais quel croisement...
Enorme moulin (113 cubic inches, soit 1850cm3, double arbre à cames et 125ch) dans un cadre tubulaire au design aérien, profusion de chromes et petits détails qui tuent, long réservoir, bracelets et dosseret arrondi, c'est bien un café racer. Américain. C'est important. Car la moto est fabriquée à la main par des ouvriers américains avec des matériaux américains et des pièces américaines (et des outils américains ? Ouais, bon, on a compris). Bref ça fleure bon l'amérique profonde et la mécanique mastoc, avec une touche de raffinement européen so british (normal, Mike est anglais) qui ne manque pas de chien...
Une fois le chèque de 39900$ signé (attention, il s'agit du prix hors options, quasiment tout est customisable, des pots à la taille des cylindres), vous pourrez enfiler le bol et les lunettes et aller cruiser sur la plage de Daytona, succès garanti même pendant la Biker's Week...
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