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JvB Moto concentre une équipe qui a des idées bien arrêtées sur ce que doit être le design d'une moto. Et pour l'illustrer, ils s'en sont pris à une Ducati pour lui donner ce cachet intemporel au goût de grande évasion.

En manque de sensations avec votre moto ? Vous avez peur de tourner la poignée ? De prendre de l'angle ? La solution est peut être de vous offrir un voyage aux Pays-Bas dans le parc de Toverland. Là-bas vous trouverez de quoi assouvir votre passion en toute sécurité.

Le rendez vous annuel particulièrement déluré des déjantés du gros scooter revu et corrigé a eu lieu, mi-septembre, à Osaka. Organisé par une revue de l'archipel particulièrement impliqué dans un mouvement où les sources d'aspiration et les réalisations ne semblent trouver leurs limites que dans l'imagination des acteurs, il a été, cette fois, particulièrement suivi par cet excellent site pour qui se soucie de la vie du scootard.

Pour boire un verre d'eau, vous tournez la poignée, pour récupérer votre courrier, vous mettez du gaz, il ne vous reste plus qu'à remplir le réservoir de votre moto pour refroidir. . . votre ordinateur. Assurément, il s'agit d'un passionné de 2 roues mais aussi d'informatique qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école.

Vous ne savez pas quoi faire de votre épave de moto qui traîne au fin fond du garage ou de celle qui est en train de pourrir sous un arbre ? Vous pouvez l'emmener dans une casse, la retaper pour la faire re-rouler comme au bon vieux temps ou alors la modifier pour l'utiliser à un tout autre usage.

Voici ce qui pourrait bien apparaître comme la matrice du genre motocyclette, s'il n'y avait pas quelque part un Solex susceptible de lui disputer la palme de l'authenticité. Reste que la machine continue à rouler ainsi sa bosse depuis 1939, et, fait qui n'est pas évident de prime abord, elle nous vient du pays de l'Uncle Sam.

Que Ducati s'occupe sérieusement du deux roues, ce n'est un secret pour personne. Mais que le blason de Borgo Panigale se trouve gravé sur un cadre dépourvu de moteur, voilà qui est déjà moins commun. Les hommes de Bologne seraient-ils devenus d'un coup d'un seul des adeptes de la pédale et du dérailleur ?

Et non, pour les pros écolo ce n'est pas une moto qui va sortir en série, mais bel et bien l'idée et la réalisation d'un homme un peu farfelu sur sa propre Harley Davidson. Il a, à la base, tout gardé sauf bien entendu le moteur. Carl Vogel (de son nom) l'a remplacé par des batteries de 250 volts et en l'équipant d'un moteur marchant à l'électricité.

A une époque du tout sécuritaire, exacerbé en matière de circulation routière, dont la démarche trouve son fondement dans sa statistique salutaire, on reste toujours interdit à la prise de connaissance de réalisations exotiques, dont la philosophie de conception est, uniquement, le côté pratique.

L'œuvre est dépouillée, du genre intemporel, d'un style vintage que l'on appelait aussi « basic » au siècle dernier. C'est R. M Racing qui l'a badgé sous la baguette d'Oscar Rumi. Ce sorcier de la mécanique Honda a ainsi inscrit le blason ailé dans un mouvement qui prend son élan, et que Ducati avec ses Paul Smart et Triumph avec le retour du Scrambler accélérent.