Entre le prix de l’essence qui flambe, les limitations de vitesse incompréhensibles, la mise en place des ZFE ou les 30 km/h en ville, il ne fait pas bon être automobiliste actuellement Oui, on parle bien de ce citoyen qui se fait flasher pour 1 km/h de trop sur autoroute, mais qui en ville doit partager la chaussée avec des utilisateurs de trottinettes électriques en complète roue libre. Et les non-sens de ce type se multiplient.
De plus en plus d'agglomérations dont récemment Paris, Lyon et Bordeaux, ont décidé de réduire leur vitesse à 30 km/h. Les objectifs officiels sont la réduction de la mortalité et de la pollution, mais l'aspect financier apparaît aussi comme une motivation officieuse.
Caradisiac, en partenariat avec le leader de la navigation embarquée TomTom, vous propose son premier baromètre annuel de la vitesse des Français sur route, autoroute et en ville.
Après le record de 2017, le chiffre d'affaires du système du contrôle automatisé, comme de la répression routière en général, ne cesse de reculer. La faute au Coronavirus, après les gilets jaunes ? La Cour des Comptes s'interroge sur les véritables raisons de cette évolution. Ce dont elle est certaine, c'est que la gestion du pactole routier - tronquée et illisible - est à revoir de fond en comble.
Trop souvent pris pour des sociétés qui refuseraient de dénoncer les véritables fautifs, les professionnels indépendants ne devraient plus recevoir ces PV « pour non désignation de conducteur » à 450 euros (minimum). Notre rubrique En direct de la loi répond à vos questions et vous permet de mieux comprendre vos droits, grâce aux conseils et recommandations notamment de Maître Caroline Tichit.
Les statistiques débusquées par Caradisiac confirment le rendement bien modeste des véhicules confiés au privé. La conception même de ce matériel, qui contrôle la vitesse dans le flot de la circulation, pourrait en être la raison. Difficile pour l'État de revenir en arrière, alors que le processus est d'ores et déjà lancé dans huit régions, et que huit marchés publics (15 millions d'euros par an de 2018 à 2024) ont donc été passés dans ce cadre.
La "révolution pour la sécurité routière" attendra. Autoriser les maires à installer des radars sans l'aval du préfet ne fait pas partie de la proposition de loi relative à la sécurité globale, contrairement à ce que Gérald Darmanin avait annoncé début novembre. Que compte faire le ministre de l'Intérieur ? Il "y travaille au plan législatif", nous indique son cabinet. En clair, on ne sait pas.
La proposition de loi (PPL) « sécurité globale » dont les débats s'ouvrent ce mardi au Parlement fait grand bruit. La polémique - du moins pour l'instant - ne vise aucunement ce nouveau pouvoir donné aux municipalités d'implanter des dispositifs automatiques, qui reste pour l'heure bien flou. L'accès étendu aux fichiers, l'utilisation des drones, la captation d'images en tous genres et surtout l'article 24 de cette PPL qui entend interdire la diffusion de vidéos de policiers et gendarmes en action sur Internet cristallisent les mécontentements. Pour ce qui concerne la sécurité routière, voici les principaux points à retenir.
Mais d'où sort ce nouveau projet de donner aux municipalités la possibilité d'avoir la main sur l'implantation des dispositifs de contrôle automatisé sur leur territoire ? Pour l'heure, il reste bien difficile d'y voir clair, puisque le texte de loi qui devrait prévoir cette évolution au moment de sa discussion au Parlement d'ici une dizaine de jours n'en fait pour l'heure aucunement mention. Voici tout de même quelques pistes de compréhension, et l'avis du vice-président du Sénat, Vincent Delahaye, auteur d'un rapport sur l'implantation des radars en 2017.
Au fait, où en sommes-nous du retour à 90 km/h ? Caradisiac a fait le point, département par département, pour constater que ses partisans et détracteurs sont quasiment aussi nombreux d’un côté que de l’autre, tandis qu’une vingtaine de collectivités hésitent encore. Où est la cohérence dans tout ça?