En juin dernier, on apprenait avec stupeur la mort de l’acteur prometteur Anton Yelchin rendu célèbre grâce à son personnage de fiction joué dans la saga Star Trek. Le malheureux avait été écrasé par son véhicule Jeep Grand Cherokee de 2015, produite par FCA US, qui était pourtant en position parking. Fatalité ? Il semblerait que non.
Noël approche et c’est le moment de célébrer, de profiter, de s’adonner à ses plaisirs dans une période de fêtes traditionnellement bienveillante. Faire un karaoké en voiture peut faire partie de ces satisfactions. Bien poussé, il peut sublimer la fête de la nativité. Mariah Carey en apporte la preuve en une synthèse de mère Noël portée aux nues au nom du saint des saints. Ave Mariah pourrait-on même reprendre en chœur.
Le paysage semble s'éclaircir pour ce qui est de la voiture autonome promise comme étant la nouvelle ère automobile. Jusque-là, de nouveaux acteurs se précipitaient pour la conquête de cette nouvelle frontière taillant des croupières aux constructeurs historiques. Mais des intentions aux actes, il y a un pas. Les marques connues poursuivent leur route alors que les entreprises high-tech marquent l'arrêt. Mais elles ont un itinéraire bis.
Le géant allemand Volkswagen ne voit aucun intérêt à proposer les véhicules du constructeur Skoda outre-Atlantique. Les modèles sont d'après lui incompatibles avec les attentes des clients de ce marché. Pour enfoncer le clou, le peu de volume espéré cannibaliserait les autos de la firme de Wolfsburg.
Les voitures connectées font peur car des gens mal intentionnés peuvent en prendre le contrôle à distance. Ou déjouer le système de verrouillage pour mieux s’approprier frauduleusement l’automobile objet de leur convoitise. Certes, mais ça marche aussi dans les deux sens. Entendez par là que la technologie peut également confondre les margoulins en flagrant délit. Un voleur de Seattle aux États-Unis l’a appris à ses dépens.
Quid d’une voiture autonome chez Apple ? On pensait le sujet clôt par une récente actualité révélant une tendance chez la firme à la pomme voulant une mise de côté d’un tel projet. L’ambition automobile se limiterait à un système qui pourrait être intégré dans les voitures existantes. Ce qui n’est déjà pas si mal. Certes, mais une demande d’Apple l'agence fédérale américaine des États-Unis chargée de la sécurité routière jette le trouble.
Le dérèglement climatique est-il une cause socialiste ? Une chose est sûre, aucun des deux candidats du second tour de la primaire de droite (et du centre) n'en a soufflé un mot jeudi soir dernier lors du débat. S'il est élu, François Fillon fera-t-il de l'environnement une de ses priorités ? Je parie que non.
Ce n’est la joie en ce moment du côté de Toyota aux États-Unis. La marque japonaise doit faire face à ses errements dans une conjoncture où le moindre écart d’un constructeur automobile est recherché pour mieux être monté en épingle. Le consommateur est aux aguets et a les moyens de se défendre. Il faut donc réagir au quart de tour. Ce que Toyota a fait.
Des engagements internationaux en faveur d’un climat à préserver poussant à une baisse de sa consommation… Un prix de son baril orienté à la baisse trahissant une offre plus grande que la demande… On pourrait penser au vu de ces données qu’il n’y a pas à se mettre dans le rouge lorsque l’on s’interroge sur la pérennité de l’or noir. Et pourtant, dans 25 ans, on pourrait bien rire jaune.
On appelait jusque-là cette affaire le dieselgate par la faute d’un constructeur Volkswagen qui avait jeté sans scrupules un écran de fumée sur ses émissions polluantes. 11 millions de ses voitures de la gamme carburant au mazout avaient mis à l’index de par le monde. Un moment d’égarement au coût de plus de 15 milliards de dollars d’après les experts. Des quoi être ébranlé. Mais ce n’est pas fini.