Même si la tendance est en légère baisse, le prix des carburants plombe encore et toujours le budget des Français. Avec un prix moyen au litre pour l’essence comme pour le diesel qui tourne autour des deux €, la France s’en sort pourtant bien mieux que certains pays européens.
À quelques heures du week-end prolongé du 14 juillet et de la seconde vague de grands départs en vacances, voilà une bonne nouvelle pour tous ceux qui comptent prendre la route. Selon les derniers chiffres publiés hier par le ministère de la Transition écologique, le prix moyen du litre de gazole en France est repassé en fin de semaine dernière sous la barre des 2 € le litre (1,9946 €), tout comme le sans-plomb 95-E10 affiché à 1,9820 €.
Les voitures électriques occupent tout l’espace médiatique, mais la réalité est là : c’est le gazole qui continue de faire rouler la France aujourd’hui, et pour de nombreuses années encore.
Nous posions déjà la question il y a trois ans sur Caradisiac. Mais depuis, les choses ont-elles évolué positivement ? Ou au contraire empiré pour ce carburant ? Reprenons les arguments un par un, et voyons si l'idée est bonne, ou au contraire hérétique...
Si en France, les modèles hybrides ne sont pas encore passés devant les diesels (17,47 % de part de marché contre 21,07 %), ce n'est désormais plus le cas en Europe. Cela s'est joué à un cheveu, 48 véhicules pour être précis, mais ça y est, c'est fait, le diesel est désormais distancé. Et si on ajoute les hybrides rechargeables et les électriques, alors là...
La plateforme de VTC suit le mouvement anti-gazole. Du coup, depuis le 1er janvier, il n'est plus possible pour un chauffeur de s'y inscrire s'il a un véhicule diesel, qu'il soit neuf ou (c'est nouveau) d'occasion. Et Uber accompagne la transition vers l'électrique. L'objectif : plus aucun diesel dans la flotte en 2024. Et 50 % d'électriques en 2025.
Aujourd’hui voué aux gémonies, le moteur inventé par Diesel présentait bien des avantages qu’on a peut-être tort de mépriser aujourd’hui…
Certes, les immatriculations de diesel ne cessent de baisser sur le marché du neuf. Pour autant, un automobiliste sur cinq se laisse encore tenter, tandis que les modèles d'occasion se vendent encore très facilement. En d'autres termes, le diesel en a encore sous la pédale. Voici pourquoi.
45 % des Français sont opposés à une interdiction des véhicules à moteur diesel en ville.
On nous le rabâche depuis quelques années, à raison. Le carburant diesel n'est plus en "odeur" de sainteté. Les restrictions de circulation sont de plus en plus drastiques pour lui, les ventes en neuf se sont effondrées, et le marché de l'occasion en subirait lui aussi les conséquences. Mais est-ce une réalité concrète ? Nous nous sommes penchés sur la question.