L'équilibre du système du bonus/malus a été mis à mal ces derniers mois avec une chute des recettes. Cela peut-il entraîner, à terme, la fin des incitations publiques pour l'achat de voitures électriques ? La question se poserait déjà pour les flottes.
Gros micmac autour du bonus-malus : ces six prochains mois, trois modes de calcul vont se succéder. Ce qui risque de congeler le marché automobile une bonne moitié de l'année. Mais n'empêchera pas la terre de se réchauffer.
Le tour de vis prévu pour le malus va prendre des airs de coup de massue pour les sportives généralistes. Des compactes vont être impactées par la taxe maximale, soit 12 500 €, ce qui représente plus d'un quart de leur prix.
Si les ventes peinaient à décoller en France jusqu'alors, le premier mois de cette année a connu une hausse importante des immatriculations de véhicules électriques. Avec un bond de 93,45 % par rapport à janvier 2018, pourrait-on estimer, avec un contexte actuel si hostile à l'automobile thermique, que nous changeons nos habitudes ?
Le système de bonus/malus, on le comprend bien pour l'achat d'un véhicule neuf. Mais pour les occasions, c'est plus compliqué. Le bonus devient "prime à la conversion", le malus est censé ne plus exister, mais en fait on applique une "surtaxe CO2", qui porte mal son nom. Confus ? Caradisiac vous explique tout.
Les valeurs de CO2 plus élevées issues du protocole WLTP seront retenues pour le calcul du malus à partir du 1er janvier 2020. Le montant de la taxe variera en fonction de la finition.
En 2019, les modèles électriques qui coûtent plus de 60 000 € pourraient ne pas profiter du bonus écologique de 6 000 €.
En 2019, le malus commencera à partir de 117 g/km. Et les pick-up ne seront plus épargnés par cette taxe. Si vous en voulez un, dépêchez-vous !
Bonne nouvelle, l'État va maintenir la prime à la casse en 2019, et va surtout la renforcer, avec un coup de pouce de 2 500 € pour les hybrides rechargeables.
Les pick-up ne devraient bientôt plus être épargnés par le malus. L'amendement déposé par des députés a été adopté par la commission des finances de l'Assemblée nationale.