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Sur le sujet autoroutier, régulièrement médiatisé, il est pour le gouvernement urgent de ne rien faire. À l’entendre, la nationalisation des sociétés d’autoroutes (ou la rupture anticipée de leurs contrats) coûterait trop cher à l’État, de l’ordre de 40 à 50 milliards d’euros, alors qu’il suffit de patienter jusqu’à la fin des contrats avec Vinci, Eiffage et Abertis pour pouvoir reprendre la main sans rien avoir à débourser. Vrai ? Pas du tout… Retour sur cette problématique pour essayer d’y voir plus clair.

Arnaud Montebourg a quitté ses fonctions de ministre de l'Economie depuis quatre ans, mais l'homme revient aujourd'hui dans l'actualité pour un tout autre sujet. Son auto s'est retrouvée sur le flanc sur l'autoroute à cause, selon les informations de la presse locale, d'un accrochage avec un poids lourd espagnol. 

C’est un discours que l’on pensait remiser définitivement au rayon des souvenirs du siècle dernier que nous servent ces derniers temps les États-Unis. Son futur Président, Donald Trump, a dépoussiéré le protectionnisme, nous rappelle le refrain de la préférence nationale et prend l’automobile à témoin d’une mondialisation qui condamne le concitoyen au chômage. Tout n’est pourtant plus aussi simple. Mais dans une France qui entre en période électorale, le débat s’ouvre. Avec des ralliements étonnants.

Comme chaque année, 2013 a été marquée par beaucoup de promesses... Et entre deux cafouillages, beaucoup de pipeau aussi ! Pour les fêtes, Caradisiac a donc décidé d'en faire un inventaire, loin d'être exhaustif, mais non moins instructif ! Ne boudons pas notre plaisir d'asticoter les décideurs et de nous montrer un brin persifleur.

Dans un premier temps, Arnaud Montebourg avait dit vouloir répondre en privé à la lettre assassine du président de Titan reçue ces derniers jours au Ministère du Redressement Productif à Bercy et concernant le dossier de Goodyear Amiens-Nord. Finalement, il a choisi de rendre publique sa réponse que voici.

Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, s'était fait discret après avoir été désavoué par son premier ministre dans l'affaire Mittal. Après une petite pause, il revient sur le devant de la scène avec comme cheval de bataille, l'automobile. Dans sa dernière intervention, il s'excuse auprès de Philippe Varin, boss de PSA, et laisse entendre que Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan, devrait baisser son salaire.

Jean Claude Debard n'est pas connu pour sa discrétion ni pour la mesure de ses propos. Autrefois patron de Hyundai France, il assume aujourd'hui la direction de Mitsubishi France et lorsqu'il prend la parole devant les journalistes, il ne peut s'empêcher d'évoquer le cas Arnaud Montebourg, ci-devant ministre du redressement productif de notre pays, qu'il habille pour les 5 prochains hivers. C'est cinglant, voire même insultant.