Cette semaine, Mercedes a annoncé ses excellents résultats financiers dans une période troublée par le scandale Volkswagen et le relatif ralentissement de l’économie chinoise. Une réussite qui aurait dû être logiquement saluée par des places boursières que l’on voyait prêtes à cajoler l’action de l’étoile. Pourtant, c’est tout le contraire qui s’est produit. Pourquoi ? Il faut croire que le poids des mots compte plus que la réalité des chiffres.
Au départ, il y a eu une usine Volkswagen autour de laquelle s’est construite une ville de Wolfsburg. Une cité de 124.000 habitants dont pas moins de 70.000 ont leur sort directement lié au constructeur, dans la tourmente depuis trois mois. Soit depuis l’aveu d’une immense tricherie aux normes anti-pollution passant par le trucage de 11 millions de moteurs diesel. Les chaînes de production ont ralenti et se sont même arrêtées. De mauvais signes que les habitants ne veulent pas interpréter comme de sombres présages. Les Fêtes seront célébrées comme lors des millésimes passés. A Wolfsburg, on veut encore croire au Père Noël.
L'affaire Volkswagen a des répercussions inattendues sur les engagements commerciaux du groupe allemand. Ce dernier pourrait en effet stopper ses contrats de sponsoring avec les clubs allemands engagés afin de réduire les coûts dans le cadre du scandale actuel.
Toyota sait que sa voiture à hydrogène Mirai est en avance sur le réseau des stations du Vieux-Continent. Pour éviter de décourager les intéressés, le constructeur japonais prévoit une formule plus légère que l'achat pour son début de carrière : le leasing.
Nous ne connaissons pas vraiment pour l'instant les retombées financières et médiatiques de l'affaire Volkswagen sur le groupe et plus particulièrement la marque éponyme. En attendant, un sondage en Allemagne révèle que les Allemands pensent toujours que Volkswagen est une marque « remarquable ».
Scoop : la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne trichaient depuis longtemps, révèle un document
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Le scandale du diesel Volkswagen pourrait prendre une ampleur énorme. En effet, le média anglais The Guardian affirme avoir mis la main sur un document stipulant que la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne auraient poussé l'Europe à les laisser utiliser des systèmes de contournement pour les tests d'homologation. Cela intervient dans une période où la France, notamment, demande des enquêtes approfondies.
Au départ l’intention était bonne. Pleine de galanterie, un traitement aux petits oignons. L’aéroport de Francfort pensait avoir bien fait en réservant certaines places à la gente féminine. Tout faux. Dans la ville connue entre autre pour sa saucisse, l’initiative a tourné en eau de boudin. On parle même de sexisme.
Il y a quelques mois de ça, nous apprenions que l'Allemagne avait choisi d'installer des péages sur ses autoroutes afin de faire payer les usagers transitant par le pays. Ce projet vient de subir un petit coup de rétropédalage après l'annonce par le ministre des Transports du report de sa mise en application.
Et les 25 meilleures routes du monde sont...
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Des scientifiques et experts ont mis au point une formule mathématique permettant de déterminer quelles étaient les meilleures routes du monde. Bonne nouvelle, les conducteurs européens sont les mieux lotis.
Le mythe des autoroutes allemandes sans limitation de vitesse et gratuites va s'écorner encore un peu plus avec cette dernière décision politique. Dans un environnement européen au sein duquel elle veut être économiquement exemplaire, l'Allemagne se dirige clairement vers la préférence nationale pour l'usage de ses routes. Car avec cette mesure adoptée par la chambre haute de son Parlement, c'est bien aux seuls étrangers que reviendra le financement du développement des infrastructures dont jouiront quotidiennement des Allemands. Qui, eux, ne mettront pas la main à la poche.