Téléphone au volant : vers des sanctions plus sévères avec suspension du permis
Le gouvernement pourrait annoncer en fin de journée, à l'issue du Conseil Interministériel de Sécurité Routière, un durcissement des sanctions pour ceux qui téléphonent en conduisant.

L'événement du jour, c'est le Conseil Interministériel de Sécurité Routière qui devrait officialiser la baisse de la limitation de vitesse sur les routes départementales. Mais pour inverser la courbe de la mortalité routière, le gouvernement annoncera d'autres mesures capitales. Selon RTL, un tour de vis devrait être donné dans la lutte contre le téléphone au volant, un comportement à risque de plus en plus répandu.
En octobre 2017, à l'occasion du lancement d'une nouvelle campagne de sensibilisation, la Sécurité Routière a rappelé que 9 % des accidents mortels sont causés par l'inattention ou le téléphone. L'été dernier, lors d'une étude d'observation, l'association Prévention Routière avait vu 7 % de conducteurs en train de téléphoner en roulant.
Pour l'instant, avoir son téléphone en main, pour n'importe quelle raison (même lancer l'application GPS), peut entraîner une amende de 135 € et un retrait de 3 points sur le permis de conduire. Le gouvernement pourrait ajouter à cela une suspension du permis. La durée est encore indéterminée, mais certains évoquent 3 mois. Cette sanction plus sévère serait appliquée en cas de circonstances aggravantes, comme l'usage du portable à proximité d'un passage piéton ou d'une école.
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