Salon de de Genève 2016 – Kia Optima SW : grande première

Nous en sommes à la deuxième génération d'Optima, la berline familiale de Kia. Mais c'est pourtant une première pour ce break SW, car la précédente génération n'existait qu'en 4 portes. Le constructeur ne pouvait manifestement plus se passer d'une version plus pratique et déménageuse, surtout en Europe où cette variante de carrosserie rencontre toujours un franc succès, faisant parfois jusqu'aux 2/3 des ventes totales d'un modèle.

Inspirée du concept Sportspace présenté en 2015 au même endroit, il va venir épauler la berline avec une praticité accrue et un volume de coffre supérieur. Ainsi, dans une longueur équivalente à la berline, soit 4,86 m, le break affiche 553 litres dédiés aux bagages. C'est 48 de mieux que la 4 portes. Les aspects pratiques ne sont pas oubliés avec des casiers de rangement compartimentés sous le plancher de coffre, un filet de séparation intégré, des rails permettant de faire coulisser des séparateurs (repliables). La banquette 40/20/40 est rabattable via des tirettes situées dans le coffre (ou toujours au niveau de la banquette). Enfin selon le niveau de finition, le hayon peut devenir électrique et à ouverture intelligente, comme vu sur la cousine Hyundai i40 SW, c'est-à-dire qu'il s'ouvre seul si la clé main-libre est détectée à proximité.

C'est bien mais cela ne doit pas faire oublier que la concurrence propose parfois encore plus de volume dans un gabarit équivalent. On pense à la Passat SW et ses 650 litres pour 4,77 m ! Certains break compact font mieux également, comme la Peugeot 308 SW avec 605 litres pour 4,58 m.

Reste que pour une famille, même de 5 personnes, les 553 dm3 seront suffisants. Et gageons que le volume a pu être un peu sacrifié sur l'autel du style, qui s'avère dynamique avec une ligne de toit fuyante et un hayon très incliné. C'est clairement moins carré qu'un break Passat.

Motorisations : de 141 à 245 ch ?

Côté motorisations, l'Optima SW sera disponible en Europe avec un 1.7 CRDi 141 ch, couplé au choix à une boîte manuelle 6 vitesses ou à une boîte pilotée à double embrayage 7 rapports, la DCT7, déjà connue sous d'autres capots. En essence, on aura droit à un 2.0 CVVL 163 ch, disponible en boîte mécanique ou automatique classique 6 vitesses, mais aussi, dans une finition GT, au 2.0 T-GDI tubocompressé dont la puissance n'est pas précisée par Kia, mais qui pourrait développer jusqu'à 245 ch. Il sera couplé à une BVA6. Pour le moment, aucun groupe moteur hybride n'est évoqué.

L'équipement est calqué sur celui de la berline. Il fait la part belle aux nouvelles technologies, avec en vrac le régulateur de vitesse adaptatif, le freinage d'urgence autonome, la détection de piéton,le système de maintien actif dans la voie de circulation, les feux de route automatiques, la reconnaissance des panneaux de limitation de vitesse, la détection de véhicule dans l'angle mort, la détection de trafic arrière lorsque la marche arrière est enclenchée, mais aussi des suspensions pilotées à plusieurs modes de conduite, et un système multimédia connecté et bénéficiant de services fournis par TomTom (infotrafic, météo, zones de danger, etc.), sans oublier la recharge de smartphone par induction. Le tout en série ou en option selon le niveau de finition.

La commercialisation de ce break est prévue en France au 4e trimestre 2016.