Rétromobile 2022 - Darracq un pionnier français
Le Club des Teuf Teuf présente sur Rétromobile la formidable histoire des automobiles Darracq. Retour sur un prolifique constructeur français en quelques dates.
1897 - Création de la société
Alexandre Darracq, crée la société Darracq S.A. La marque produit des vélocipèdes et un tricycle électrique, la triplette Darracq-Gladiator capable de parcourir 10 km en 9’45 à une vitesse de 60 km/h.
1901 - Construction de la première auto
Construction de la première véritable voiture de la marque : la Darracq type C. il s’agit d’un runabout (véhicule de promenade) mue par un monocylindre de 785 cm³ de 6,5 CV avec transmission par arbre à came et boîte 3 vitesses. Son châssis unique permet la monte de différentes carrosseries, réalisées en tôle d’acier emboutie bon marché. Simple, léger, économique et fiable le véhicule s’écoule à 1 200 exemplaires. Un véritable succès à l’époque.
1902 - Opel achète Darracq
Le modèle type F, animé d’un monocylindre vertical de 9 cv avec un allumage électrique et un régulateur automatique d’admission sort des usines de Suresnes. Adam Opel, société allemande, acquière la licence de fabrication des moteurs Darracq pour l’Allemagne où les voitures sont commercialisées sous le nom Opel-Darracq.
1905 - 3e constructeur français
La marque réalise 10 % de la production automobile française et devient le troisième constructeur national derrière Renault et Peugeot, mais devant Citroën. L’entreprise acquiert la licence de fabrication du moteur Léon Bollée 5 cv.
La gamme s’étoffe de cinq autre modèles : des mono, de bi et même des quatre cylindres de 20 et 24 HP dotés d’un allumage par batterie et bobine, soupapes d’admission automatiques, boîte de vitesse trois rapports. La marque française s’étend au Royaume-Uni où plusieurs investisseurs dont Rover investissent dans Darracq Ltd.
Darracq remporte la Venderbilt Cup. Pour l’occasion le bureau d’étude à développé un modèle doté d’un tout petit moteur de 80 CV avec des roues rayons et un réservoir tonneau derrière le siège. Sa légèreté et sa maniabilité lui permettent de gagner la course à une moyenne de 104,6 km/h.
1906 - Darracq attaque le marché transalpin
Darracq part à la conquête du marché italien et crée à Naples de la Sociétà Italiana Automobili Darracq où sont assemblés les éléments importés de France. A cause de la trop grande distance depuis l’Hexagone l’usine est déplacée dans le nord de l’Italie en périphérie de Milan (Portello). La petite bicylindre 8-10 CV et le 4 cylindres 14-16 CV made in Italy connaissent un flop commercial. Darracq abandonne le marché transalpin et vend ses parts à des industriels Lombards qui créent Anonima Lombarda de Fabbrica di Automobili. Le début de la marque Alfa qui deviendra en 1918 Alfa Romeo avec Nicola Romeo. Sur le circuit de Long Island, la Darracq (100 CV) remporte une seconde fois la coupe Venderbilt à la moyenne de 108 km/h. Pour l’anecdote, c’est la première fois qu’un drapeau à damier est utilisé pour signaler la fin de course.
1907 - Exportatoin aux Etats-Unis
Suite à ses succès en compétition sur le sol américain, la marque exporte 65 voitures aux USA et devient un des premiers taxis automobiles de New-York. Ouverture d’une succursale en Espagne à Vitoria : Sociedad Anonima Espanola de Automoviles Darracq. La gamme comprend un monocylindre de 1100 cm³, la 20/28 4 cylindres, et une six cylindres de 5,7 litres.
1912 - Le fondateur prend sa retraite
Toujours en quête d’innovation Alexandre Darracq opte pour le moteur Henriod à distributeur rotatif pour deux modèles quatre cylindres 16 CV et 20 CV. Peu fiable, c’est un échec commercial.Le fondateur Alexandre Darracq se retire définitivement de l’automobile et vend l’entreprise à sa filiale britannique A. Darracq & Co Ltd qui continue la production. Il vit alors la côte d’Azur où il investit dans l’immobilier et finance entre autre la construction de l’Hôtel Negresco de Nice.
1919 - Darracq rachète Talbot
Un modèle quatre cylindres suivi d’un Type A de 25 HP animée par un V8 de 4 594 cm³ et doté des freins avant et arrière. La filiale britannique Darracq rachète Talbot. La marque se développe en France sous la dénomination Talbot-Darracq, puis Talbot à partir de 1922. Puis devient l’année suivant Sunbeam-Talbot-Darracq (STD Motors) avant d’être vendue à son tour au groupe Rootes en 1935 et que ne s’éteigne la marque Darracq.
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Informations pratiques
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Du mercredi 16 au dimanche 20 mars 2022, (1 place de la Porte de Versailles 75015 Paris), pavillons 7.2 et 7.3
Plein tarif : 24 €
Plein tarif en prévente : 20 €
Gratuit pour les moins de 12 ans
Horaires
Mercredi et vendredi de 10h00 à 22H00
Jeudi, samedi et dimanche de 10h00 à 19h00
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