Renault renforce sa présence en Iran
La marque crée une nouvelle co-entreprise avec des partenaires locaux pour accroître ses capacités de production dans un pays où les ventes de voitures décollent.
Les constructeurs français, qui souhaitent être moins dépendants de l'Europe, veulent profiter à plein de la reprise du marché iranien, suite à la levée de sanctions internationales après l'accord sur le nucléaire. Il y a un an, PSA annonçait la création d'une co-entreprise avec Iran Khodro, afin de produire sur place des 208, 301 et 2008.
C'est au tour de Renault de finaliser une co-entreprise avec des partenaires locaux. Selon les informations de l'AFP, le Losange aura 60 % des parts, le reste sera partagé équitablement entre la marque automobile iranienne Neguine-Khodro et Idro, l'Organisation pour la rénovation et le développement industriel. Un accord stratégique avait été signé lors du Mondial de Paris en septembre 2016. L'entité sera basée à Saveh, à 120 km de Téhéran. Une production de 150 000 véhicules par an est espérée.
Renault ne part pas de zéro en Iran puisqu'il est déjà présent dans ce pays depuis 2003 suite à une première joint-venture avec Saipa et Iran Khodro (pour une capacité de production de 200 000 voitures). Celle-ci perdurera.
Au premier semestre 2017, le Losange a écoulé 68 365 autos dans ce pays, soit le double de 2016. Les principaux modèles sont la Sandero et la Tondar, nom local de la Logan. Mais ce sont les anciennes générations.
La nouvelle usine issue de cette co-entreprise fabriquera des Duster et des Symbol (nom de la deuxième Logan avec un Losange, en photo). Il y aura aussi une usine pour l'assemblage de moteurs (150 000 unités par an).
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération