Prix des carburants : ça baisse et ça va continuer de baisser
La grogne continue de monter, les gilets fluo sont de plus en plus visibles derrière les pare-brise, les manifestations du 17 novembre s'organisent… Mais dans les stations, où en est-on côté prix ? Il y a un léger mieux. Et cela va durer un peu.
Une baisse amorcée…
Les prix des carburants ont augmenté doucement mais sûrement cet été, et se sont envolés en septembre pour atteindre leur pic mi-octobre. Au 12 octobre, le litre de gazole coûtait en moyenne très précisément 1,5331 €, le litre de sans-plomb 95 E10 était à 1,5474 €. La décrue s'est ensuite amorcée. Au 2 novembre, les prix étaient de respectivement 1,5150 € et 1,5099 €, soit 3 à 4 centimes de moins. On reste très haut. Par exemple, début juillet, le gazole était à 1,44 € environ. Mais c'est déjà ça.
... qui s'accélère…
Surtout, le recul des tarifs s'est accéléré ces jours, avec les effets d'une baisse du pétrole. Selon les données de l'Ufip, le baril de Brent avait atteint un pic à 85 $ le 10 octobre. Depuis, il diminue. De plus, les carburants sont un peu moins chers grâce aux opérations prix coûtant menées par plusieurs chaînes de supermarché (voir la liste).
Pour se rendre compte de l'accélération de la baisse, voici un exemple personnel de la rédaction. Au Leclerc de Mont de Marsan, samedi 2 novembre, le gazole coûtait 1,469 € (prix coûtant). Le jeudi 8, c'était 1,436 € (prix coûtant). 3 centimes de perdus en moins d'une semaine !
... et qui va se poursuivre dans les prochains jours
Le pétrole continue de baisser pour l'instant. Au 7 novembre, le Brent était à 72 $. Conséquence logique, les prix à la pompe vont continuer de reculer. Bruno Le Maire, Ministre de l'Économie, a demandé aux acteurs de la filière carburant d'impacter le plus vite possible la baisse des cours du pétrole.
Il va donc y avoir encore un peu de mieux, à court terme bien sûr. Car il suffit d'un rebond du pétrole pour que la machine s'enraye. La période hivernale et les tensions que pourraient provoquer les sanctions américaines contre l'Iran pourraient relancer le cours du pétrole.
Et malheureusement, le gouvernement ne reviendra pas sur la hausse des taxes décidées pour le 1er janvier. Donc il y a du mieux, mais on ne peut plus rêver de prix bas.
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