Prime à la casse : le nombre de demandes explose
Il y a déjà eu plus de demandes en 2019 que sur l'ensemble de l'année 2018. Depuis le 1er janvier, la prime peut atteindre 5 000 € pour les ménages modestes.

En 2018, le gouvernement a mis en place une nouvelle formule de la prime à la conversion, proposée à tous ceux qui mettaient à la casse un vieux véhicule. Il avait un objectif de 100 000 dossiers dans l'année, il y en a eu au final plus de 260 000 !
L'État aurait pu donc dire stop, mais a décidé de maintenir le dispositif. Si le gouvernement s'est fait un peu plus restrictif pour les ménages imposables, qui n'ont plus de prime pour l'achat d'un diesel, et a abaissé le seuil limite de CO2 de 130 à 122 g/km, il a rendu le système plus avantageux pour les conducteurs modestes. Cela faisait partie des premières réponses apportées à la contestation des gilets jaunes.
Depuis le 1er janvier, les ménages non imposables aux petits revenus peuvent ainsi avoir jusqu'à 4 000 € pour l'achat d'un modèle essence ou diesel, neuf ou d'occasion récente, et même 5 000 € pour l'achat d'un électrique ou d'un hybride rechargeable. De quoi changer de véhicule très facilement. Fiat a d'ailleurs imaginé une offre de location pour la Panda à 1 € par mois pendant trois ans, le premier loyer étant la prime à la casse de 4 000 €.
Les nouveautés de la prime pour 2019 rencontrent un sacré succès. Selon le spécialiste des données automobiles AAA Data cité par le journal le Parisien, de janvier à mars, il y a eu 278 329 demandes de primes à la casse, soit une hausse de 64 % par rapport à la même période de 2018.
Il peut en revanche y avoir de nouveau des craintes sur le financement, le système ayant connu de nombreux retards de paiement l'année dernière à cause d'une demande sous-estimée.
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