Pour le patron de Ferrari, le bannissement du moteur à combustion est "bienvenu"
L'actuel patron de Ferrari, qui fait la transition en attendant le nouveau PDG, ne semble pas effrayé par le bannissement du moteur à combustion dès 2035.
Ferrari a beau avoir été un constructeur très exclusif (un peu moins aujourd'hui, avec plus de 10 000 ventes annuelles), la marque italienne échappait difficilement à toutes les contraintes environnementales. Si des exceptions pouvaient être négociées vis à vis des volumes faibles réalisés par Ferrari dans le passé, le cheval cabré n'échappera pas à l'interdiction pure et simple du moteur à combustion, y compris sur les hybrides, dès 2035 en Europe.
Même si l'Europe n'est pas le seul marché de Ferrari et qu'il sera potentiellement possible de vendre des V8 et des V12 ailleurs dans le monde après cette date, il n'empêche que Ferrari ne pourra plus se permettre de développer des moteurs à combustion uniquement pour certains pays.
Cela n'effraie pas John Elkann, actuel patron de Ferrari en attendant l'arrivée de Benedetto Vigna début septembre. L'Américain estime que la "régulation" concernant l'interdiction du moteur à combustion est "bienvenue", et qu'il s'agit d'une "opportunité offerte par l'électrification, l'électronique et les autres technologies" qui permettra à Ferrari de faire des "produits plus uniques".
Ceci ne sera certainement pas contredit par le nouvel arrivant à la tête de Ferrari qui, on le rappelle, ne vient pas de l'automobile, mais du monde de la Tech.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération