Peugeot Belville 125 : 2,9 litres/100 km en cycle urbain
Peugeot Scooters vient tout juste de lancer une nouveauté majeure dans son réseau de concessions : il s’agit du Belville 125, un scooter à grandes roues de milieu de gamme qui vient se positionner juste au dessus du Tweet. Lors de notre prise de contact effectuée au mois de septembre durant la présentation officielle, nous n’avions pas pu réaliser de consommation réelle. C’est désormais chose faite, verdict.
La firme au lion ne cache pas ses ambitions face à son principal rival Honda SH 125. Le Belville jouit d’une silhouette consensuelle en parfaite adéquation avec les standards de la catégorie. Si la face avant ne présente pas de surprise, il n’en va pas de même pour le bloc phare arrière à trois griffes, une signature lumineuse identique aux modèles quatre roues du constructeur français. Les aspects pratiques restent honorables pour la catégorie avec un coffre à casque pouvant loger un petit casque intégral, rassurez-vous, le Belville est vendu avec un top case de série (bien utile pour glisser un deuxième casque). En parallèle, le plancher plat associé à l’accroche sac permet l’emport d’un sac.
Techniquement, le scooter à grandes roues bénéficie d’un système de freinage ABS à un seul canal (Peugeot a préféré opter pour l’ABS plutôt que de privilégier le freinage couplé. Rappelons que la cylindrée 125 doit obligatoirement se doter de l’un des deux pour satisfaire à la norme Euro4. Côté motorisation, le cadre accueille un bloc SmartMotion à refroidissement liquide. Lors de la présentation officielle, Peugeot annonçait une consommation de 2,5 litres/100 km. Une donnée que nous avons voulu vérifier à travers un test d’une semaine sur un parcours réalisé principalement en cycle urbain avec une petite portion d’autoroute. Verdict ? nous avons relevé 2,9 litres/100 km, plutôt cohérent par rapport à ce qui avait été annoncé, d’autant que notre parcours s’est résumé exclusivement à de l’urbain en adoptant une conduite normale. Une consommation de l’ordre de 2,7 litres/100 km est possible si l’on privilégie l’éco conduite et des trajets mêlant la ville et les voies rapides.
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