Moto Guzzi Breva 850 V ie 2006: réduction d'effectif
Après s'être adressé à des aficionados proches de la bande d'initiés, Guzzi enrichit son offre afin de séduire un plus grand nombre. Heureuse surprise, réduction de la cylindrée ne signifie pas machine au rabais. L'aspect de la 850 ne trahit en rien la cylindrée, elle a tout de la grosse 1100.
À commencer par le tableau de bord somptueux, un des plus complets du marché. Très lisibles, les informations multiples fournies par l'ordinateur défilent grâce à un bouton situé au commodo gauche. Non loin du moteur cathédralesque, le phare à double foyer offre le meilleur du design italien. Bien, parce que les Transalpins ont parfois un goût détonnant...
Selle basse, position de conduite naturelle, malgré son gabarit à la longueur impressionnante, la Breva offre une prise en mains naturelle. L'ensemble de la chaîne cinématique, embrayage, boîte et cardan se fait oublier, exactement ce que des générations de Guzzistes ont attendu depuis des lustres. Il y aura bien quelques nostalgiques, mais bon... Le moteur fait preuve d'une extrême douceur et ne se réveille que passés les 5 000 tours.
On cherche en vain une bosse de couple sur la plage de régime, histoire de s'offrir un petit frisson qui ne vient pas. Sur petite route, le châssis équilibré met à profit une fourche gommant toutes les irrégularités, la Breva se fait confortable et assez efficace malgré un amortisseur arrière aux réactions sèches. Quant au freinage, sa puissance et sa facilité de dosage rassurent. Décevante par son manque de couple, la 850 diffère beaucoup de la 1100 en sensations et un peu en prix. Un peu beaucoup dommage quand même .
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