MOTO GUZZI 1000 CONVERT: première moto automatique de série
Vers le milieu des années 70, MOTO GUZZI présente la 1000 CONVERT. Première machine automatique de série, elle est équipée d'un convertisseur de couple à deux vitesses que l'on pré-sélectionne.
Elle sera d'abord testée sur le marché américain où elle équipera la police de Los Angeles dès 1972.
En fait, cette GUZZI est une sorte de grosse mobylette. Les 1000 cm3 ne sont pas de trop pour compenser le surplus de puissance que réclame un convertisseur par rapport à une boite de vitesses traditionnelle. Si l'on ajoute à cela une consommation d'essence supérieure, alors me direz vous, quel est l'intérêt de cette machine ?
Extérieurement, elle ne se démarque pas des autres modèles de chez GUZZI. Pour démarrer, il faut replier la béquille latérale et débrayer. Ensuite on sélectionne un des deux rapports (court ou long).
En ville, cette machine est très agréable sur le rapport court (de 0 à 120 km/h). On accélère et puis c'est tout. Par contre sur route, sur le rapport long (de 0 à 160), ses performances ne sont pas foudroyantes et l'absence de frein moteur demande une certaine habitude. Il faut même anticiper lors des dépassements car contrairement à une boite classique, on ne peut pas rétrograder. Sinon, elle offre une tenue de route très correcte et un confort largement au dessus de la moyenne. Le freinage intégral est traditionnel chez MOTO GUZZI, à savoir que la pédale de frein commande le disque arrière et un disque avant tandis que le levier agit sur l'autre disque avant. On notera tout de même des vibrations au dessus de 130 km/h. Dernier détail, lorsque la béquille est dépliée, un câble actionne un petit étrier mécanique qui fait office de frein de parking.
La 1000 CONVERT, même si elle ne connaîtra pas le succès commercial mérité, sera vendue jusqu'en 1984 à un peu moins de 2500 exemplaires, avec comme seule évolution, des jantes en alliage en 1979.
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