Mercedes Classe T: le Kangoo de luxe (présentation vidéo)
Mercedes présente le Classe T, qui n’est autre que le cousin (très) germain de notre Kangoo national, habilement retravaillé de façon à justifier un tarif légèrement revu à la hausse. Premier contact.
En bref
Ludospace reposant sur la même base que le Renault Kangoo
Moteurs essence, diesel puis électrique
A partir de 30 000 € (environ)
Premières livraisons en juillet
Initiée en 2010, l’alliance industrielle nouée entre Mercedes (alors Daimler) et Renault a officiellement pris fin en novembre 2021.
Durant cette période, les groupes auront notamment mis au point des moteurs en commun (le bloc 1.3 essence que l’on retrouve aussi bien sous le capot du Dacia Duster que de la Mercedes Classe A), tenté sans succès de vendre un pick-up Nissan sous leurs blasons respectifs, et Mercedes aura proposé dès 2012 le Citan, un utilitaire très étroitement dérivé du Kangoo de deuxième génération.
Les performances commerciales de ce modèle ont été jugés suffisamment convaincantes pour que les deux constructeurs poursuivent leur coopération.
Le Kangoo 3 prend ainsi chez Mercedes la forme du nouveau Citan, modèle déjà essayé par Caradisiac, mais aussi celle du Classe T, le ludospace (luxospace ?) qui nous intéresse aujourd’hui.
La Benz de Maubeuge
Disponible à la commande à partir du 2 mai, pour de premières livraisons qui devraient intervenir vers le début du mois de juillet, le Classe T se différencie du Kangoo en de nombreux points. A en croire un représentant de la marque, le fait de rendre tangible l’ADN Mercedes a représenté un « gros boulot »
Les modifications les plus visibles concernent calandre et tableau de bord. S’ajoutent à cela des suspensions retravaillées et des sièges que l’on nous présente comme plus confortables, de façon à asseoir le caractère plus "premium" du véhicule.
Malgré les nombreux efforts déployés par Mercedes, ce modèle made in Maubeuge ne peut complètement masquer ses origines utilitaires, que trahissent notamment des plastiques durs qui, côté coffre, sont susceptibles de se rayer assez facilement.
Mais bon, la clientèle familiale friande d’espace et d’aspects pratiques trouvera largement son compte à bord de ce véhicule aux capacités d’emport assez exceptionnelles. Le volume de chargement oscille en effet entre 520 et 2 127 litres, tandis que les portes arrières coulissantes ouvrent l’accès à des places arrières offrent un bel espace aux jambes.
Mention bien, par contre, aux rampes de pavillon intégrant les barres de toit. En appuyant sur deux boutons, lesdites rampes peuvent pivoter de 90° et se transformer en barres transversales pouvant transporter des charges de 40 kilos chacune. Un équipement particulièrement bien pensé, également disponible chez Renault et sur la nouvelle Dacia Sandero Stepway.
On retiendra au passage qu’une version à carrosserie rallongée, permettant le transport de 7 passagers, apparaîtra en fin de deuxième semestre.
L'électrique en renfort
Côté techno, toutes les aides à la conduite imaginables pour ce type de véhicule seront disponibles en série (assistance au freinage d’urgence, aide au maintien dans la voie, surveillance des angles morts, etc.) ou en option. Le Classe T n’a rien d’une voiture au rabais, qu’on se le dise.
Pour animer ce véhicule, Mercedes a retenu pour la France un moteur essence développant 131 ch, ainsi que deux diesels de 95 et 116 ch. Tous ces blocs s’accoupleront d’office à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports, mais une transmission automatique à 7 rapports sera disponible moyennant supplément.
Et s’il ne faut pas espérer l’apparition d’une motorisation hybride qui permettrait une consommation des plus modérées en zone urbaine, Mercedes proposera rapidement une déclinaison 100% électrique de l’engin, baptisée EQT. Celle-ci entrera en concurrence directe avec les Peugeot e-Rifter et Citroën ë-Berlingo, et bien sûr avec le Kangoo Van E-tech électrique, son homologue Renault, lequel promet une autonomie allant jusqu’à 300 km.
Un dernier mot sur les tarif. Le Classe T « premier prix » s’affichera aux alentours de 30 000 €, soit 1 500 € de plus que le Kangoo à motorisation équivalente (diesel 95 ou essence 131 ch). Un écart de prix qui reste raisonnable et se retrouvera aussi au moment de la revente, effet « étoile » oblige.
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