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C'est déjà un fait quasiment acquis. A peine arrivé en Moto GP, ce dernier se conjugue sur le tempo d'un Marc Marquez irrésistible. Cinq victoires déjà à son actif, neuf podiums en dix courses disputées, et une avance dans un championnat qu'il mène qui se creuse impitoyablement à chaque échéance du calendrier qui sont autant de deuil pour un duo Pedrosa-Lorenzo qui ne déméritent pourtant pas.

Le déroulé est désormais bien connu. Les autres partent devant et filent grand train pendant que la légende s'échauffe et se démène juste avant l'arrivée. L'arthrose chronométrique chronique du "Doctor" oblige ce dernier à faire de la figuration. Ou à occuper les faire-valoir en quête de renommée.

Jorge Lorenzo a fait exactement ce qu'il fallait cet après-midi du côté de Brno. Mais son talent ne peut pas dépasser le potentiel atteinte d'une Yamaha qui l'a forcé à capituler en vue de l'arrivée du Grand Prix de la République Tchèque. Une impuissance annonciatrice d'une défaite à venir au championnat.

Parti de sa seconde position de pointe de l'année, Cal Crutchlow espérait bien troubler le combat rapproché du trio espagnol qui domine actuellement le Moto GP. Mais le rythme imprimé par ce dernier est infernal dès les feux de la grille de départ éteints.

Triste à Indianapolis, Valentino Rossi a été déprimant à Brno lors d'un exercice des qualifications qui lui pose décidément des soucis. Le voilà septième, dernier des Yamaha ce qui signifie qu'il a été battu, aussi, par Bradley Smith. De la troisième ligne, son bon rythme en course lui sera-t-il seulement utile ?

Sur un terrain tchèque où il veut se refaire, Jorge Lorenzo espérait tirer meilleur parti d'une qualification qui l'a seulement laissé à une insatisfaisante cinquième place. La faute à un manque d'adhérence que Yamaha tente encore de cerner. En course, "Por Fuera" est une nouvelle fois condamné à l'exploit.

Cal Crutchlow s'est offert une retentissante position de pointe sur le tracé de Brno. Avec le record de la piste à la clé, il partira avec l'idée en tête de remporter la course, avec une moto privée, ce qui 'est plus arrivé depuis Toni Elias en 2006 en Moto GP. L'an dernier, il était déjà sur le podium.

Dans le paddock du Moto GP, il est une écurie qui a soudainement gagné en notoriété. Anonyme dès son arrivée parmi l'élite avec une insondable Suter BMW, elle a gagné un peu en intérêt cette année avec une FTR Kawasaki.

Bradley Smith peut être satisfait de sa rentrée à Indianapolis. D'entrée qualifié parmi les dix premiers, il a bouclé le premier tour à la quatrième place, avant cependant, de rentrer dans le rang. mais heureusement, les deux Ducati officielles lui ont rendu un fier service. . .

Cal Crutchlow n'a pas à rougir de sa prestation à Indianapolis lors du Grand Prix. Il finit cinquième. Mais il aurait pu être quatrième alors qu'il a vécu sous la menace constante d'Alvaro Bautista. Tout ça, loin de l'intouchable trio de tête.