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Le périphérique parisien au cœur d'une bataille entre la mairie de Paris et le Gouvernement

Dans Moto / Pratique

Olivier Cottrel

L’intention de la mairie de Paris d’abaisser la vitesse maximale autorisée à 50 km/h sur le périphérique a suscité de vives réactions de la part de plusieurs membres du Gouvernement, dont le ministre en charge des Transports, Clément Beaune. Une bisbille qui prend des allures de lutte politicienne.

Le périphérique parisien au cœur d'une bataille entre la mairie de Paris et le Gouvernement

L’été sera chaud pour les Parisiens, qui verront Paris se transformer en bunker à l’occasion des Jeux Olympiques.

Si circuler dans la capitale pendant cette période sera « Hardcore », selon la formule employée par le ministre en charge des Transports, Clément Beaune, cela pourrait devenir également compliqué sur le périphérique, la mairie de Paris ayant confirmé son intention d’abaisser la vitesse maximale autorisée sur la ceinture parisienne à 50 km/h, et ce de façon pérenne.
Une décision qui n’a rien de surprenant venant de la municipalité parisienne, mais qui a eu don de faire vivement réagir plusieurs membres du Gouvernement d’Emmanuel Macron.

C’est ainsi, qu’en spécialiste, Clément Beaune a fustigé cette décision : « À la fin de 2024, nous ne validerons pas la vitesse du périph à 50 km/h, c’est une décision qui doit être concertée et vue avec les départements limitrophes. Ce n'est pas une bonne idée à court terme. Si vous faites en même temps la voie réservée et en même temps le périph à 50 km/h, vous allez rendre les gens fous»

Habitué à imposer ses décisions, le Gouvernement compte ainsi s’opposer à la décision, même si du côté de la mairie on estime qu’Anne Hidalgo : « peut, dans le cadre de ses pouvoirs de police, diminuer la vitesse au motif de la sécurité ou de l’environnement. » a déjà prévenu Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris. La réponse ne s’est pas fait attendre, car si le périphérique « est géré par la Ville de Paris », la modification de la limitation de vitesse nécessite « évidemment une validation de l’État » a répliqué Clément Beaune.

Clément Beaune, à qui l’on prête régulièrement une ambition politique parisienne, semble, sur le sujet, bien peu sensible aux arguments de la mairie de Paris : réduire les nuisances sonores et la pollution de l’air pour les riverains vivant à proximité immédiate de l’axe, ainsi que les risques d’accidents.

Et David Belliard, adjoint (EELV) à la maire de Paris en charge des transports de confirmer la volonté municipale : « C’est insupportable que ce manque de courage se fasse au détriment des 550 000 personnes vivant à proximité du périph, qui sont empêchées de dormir à cause du bruit. Le passage à 50 km/h est la première étape de la transformation du périphérique en boulevard urbain, qui devrait être un horizon qui nous rassemble tous. C’est le sens de l’Histoire. Je ne lâcherai rien contrairement à ce gouvernement qui parle beaucoup d’écologie mais n’en fait jamais ! »

On l’aura bien compris, la situation autour de la limitation de vitesse du périphérique semble avoir bel et bien dépassé le sujet initial pour se porter sur celui de la "politique politicienne" et d’une guerre de pouvoir entre la maire de Paris Anne Hidalgo et le Gouvernement représenté par Clément Beaune.

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