Le passage du périphérique parisien à 50 km/h signe-t-il la fin de l'interfile ?
En vigueur sur certaines portions du périphérique parisien depuis mardi, avant de se généraliser à l’ensemble du boulevard d’ici une semaine, l’abaissement de la vitesse maximale autorisée à 50 km/h interdit la pratique de la circulation interfiles, jusqu’ici en expérimentation pour les motos et scooters.

Allant au bout de son idée, la Mairie de Paris a décidé d’abaisser la vitesse maximale autorisée sur le périphérique parisien à 50 km/h.
En vigueur sur certaines portions depuis ce mardi 1er octobre, cette limitation va progressivement s’étendre sur l’ensemble de la ceinture parisienne d’ici la semaine prochaine.
Conséquence directe de cet abaissement de la vitesse maximale à 50 km/h, la circulation en interfiles, qui était jusqu’ici autorisée pour les motos et scooters sous forme d’expérimentation devient interdite. Selon la réglementation actuelle qui encadre la pratique de la circulation interfiles : « Seules les routes et autoroutes à 4 voies, séparées par un terre-plein central et où la vitesse maximale autorisée est de 70 km/h ou plus sont concernées. »
Un cadre dans lequel ne rentre désormais plus le boulevard périphérique.
La seule issue positive pour les utilisateurs de deux-roues qui empruntent chaque jour l’axe parisien serait l’application d’une mesure d’exception pour poursuivre l’expérimentation, qui a par ailleurs été prolongée jusqu’à la fin de cette année 2024 sur les axes concernés.
Vu la politique menée par la mairie de Paris on a toutefois du mal à y croire.
Crédit photo : PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Les données que vous renseignez dans ce formulaire sont traitées par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Les données obligatoires sont celles signalées par un astérisque dans ce formulaire.
Ces données sont utilisées à des fins de :
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduite une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).
Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité
Alerte de modération