La customisation : un tuning de liberté.
C'est vrai que pour la plupart des motards, la customisation reste une étrange passion. Une fois terminé, on ne reconnaît pas toujours le modèle d'origine. D'où vient cette passion que les bikers connaissent bien ? C'est vrai que du côté des Pro-japonnaises, le tuning extrême sert souvent à cacher une chute. On retrouve les sportives montées en Streetbike avec une peinture complète par exemple. Qu'en est il des tendances du côté des H.O.G ?
Tout d'abord d'où vient cette envie de modifier à l'extrême sa monture ? La naissance de cet art viendrait des années 30. Cette passion serait née pour affirmer son envie de liberté individuelle et promouvoir la légende Harley. La généralisation se fera dans les années 60.
Première chose : vous avez sûrement déjà vu les peintures perso sur les réservoirs, des jolies filles dénudées, des cartoons ou encore des drapeaux américains. Ce sont des « Wet paints ». Les soldats de la deuxième guerre mondiale décoraient leurs avions avec ce type de dessins pour tromper la mort. De retour au pays, ces aviateurs deviendront pour la plupart des motards et continuerons de faire ces dessins. Cette tendance, qui est assez vieille, continue toujours de prospérer aujourd'hui.
Dans les années 80, le style était plutôt à la «Easy rider », avec une fourche rallongé, des suspensions surbaissées, beaucoup de chrome et peinture métallisées. Voilà le mélange étonnant de l'époque pour aller frimer durant la Bike-week à Daytona en Floride.
Pour la personnalisation des chromes, ça peut aller du plus simple changement de pièces, à de l'orfèvrerie comme un bloc moteur plaqué or 24 carats et les disques de freins ornés de feuille d'argent. Ca fait cher le disque de freins quand on y pense.
Aujourd'hui et grâce au progrès technologique, on trouve de tous les styles de customs, du rat's au customs multicolores. Mais une grande tendance apparaît depuis ces dernières années, la customisation version bandes dessinées ou inspirés des voitures des années 30. Comme par exemple le préparateur Arlen Ness et sa Mona lisa.
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