L'industrie moto demande la fin de la guerre des taxes entre Europe et États-Unis
Face à la guerre commerciale à laquelle se livrent les États-Unis et l’Europe, l’industrie moto organise la riposte. Des deux côtés de l’Atlantique, de nombreux acteurs du monde moto demandent un « cessez-le-feu » dans l’escalade des taxes d’importation.
Entre les États-Unis et l’Europe, la guerre commerciale fait rage. Des deux côtés de l’Atlantique, piques et représailles fusent. Une situation devenue ubuesque et difficilement supportable pour de nombreuses industries, aujourd’hui mondialisées, et qui subissent de plein fouet cette passe d’armes interminable commencée sous l’administration Trump. Les motos américaines de plus de 500 cm3 avaient ainsi vu leurs taxes douanières exploser suite à la décision des États-Unis en 2018 d’imposer des droits de douane de 10 % sur l’aluminium européen, et de 25 % sur l’acier. Depuis, c’est l’escalade.
Pour l’industrie moto, le point culminant de cette guéguerre a été atteint il y a quelques semaines avec l’annonce de l’Europe de faire grimper les taxes d’importations des motos américaines à plus de 56 % à partir de juin prochain. Si actuellement l’inflation est en stand-by, merci la crise, la fin du « gentleman agreement » intervient le 1er juin. Une augmentation qui pourrait avoir comme répercussion immédiate une augmentation significative des tarifs des motos américaines comme Harley-Davidson ou Indian.
Aujourd’hui, les marques européennes représentées par l'ACEM et son homologue aux États-Unis, l'USMMA (United States Motorcycle Manufacturers Association) se sont réunies pour demander aux principaux dirigeants européens et américains de calmer le jeu et de revenir à la raison en cessant l’escalade des représailles commerciales et pour faire perdurer le « cessez-le-feu ».
Il en va de l’intérêt de tous.
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