L'Abarth 600e en direct du Salon de Bruxelles

La nouvelle Abarth 600e qui développe la coquette puissance de 240 ch en version Turismo, et jusqu’à 280 ch dans cette série spéciale Scorpionissima (limitée à 1 949 unités) est la voiture de la plus puissante jamais préparée par  Abarth.

Ce petit SUV de sport reprend la plateforme eCMP du groupe Stellantis, utilisée par la Peugeot e-2008 notamment. Il récupère aussi l’eMotor utilisé en Formule E allié à des batteries d’une capacité de 51 kWh net (54 kWh brut) sous 400 volts. Malgré un poids de 1 640 kg, la 600^e Scorpionissima abat le 0 à 100 km/h en 5,8 s et offre une vitesse de pointe de 200 km/h. Des performances supérieures à sa concurrente Française, l’Alpine A290. L’autonomie promise à rythme de sénateur est de 322 km. La recharge rapide se révèle décevante avec une puissance maximale de 100 kW.

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Abarth ne s’est pas contenté d’implanter un gros moteur. La 600e bénéficie de gros disques avant de 380 mm pincés par des étriers à 4 pistons Alcon, logés dans de grandes jantes de 20 pouces. Ensuite, elle s’équipe d’une suspension affermie complétée de barres antiroulis épaissies et d’amortisseurs à butées hydrauliques.

Enfin, entre les arbres de transmission se loge un différentiel Torsen à glissement limité. A bord, la version Scorpionissima accueille des sièges Sabelt avec des renforts latéraux et des réglages électriques. Une synthèse de bruit d’échappement produit une sonorité assez réaliste dans les haut-parleurs.

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L'instant Caradisiac : dommage

Déjà testée par nos soins, cette Abarth 600 e se pose comme un vrai petit SUV Sportif. Le souci reste l’autonomie trop juste qui interdit à l’Abarth cette polyvalence qui a contribué au succès des petites sportives. On n’atteindra difficilement les 200 km en une charge et la vitesse de recharge, trop juste, ne pourra contrebalancer ce défaut. Quant à son prix ? Dissuasif car il flirte avec la 50 000 € pour cette version scoprionissima.